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HAUTEUR ENTRE LA SEINE ET LA LOIRE, MC. 379,
rien ou presque rien au-dessus. Nous avons cru,
HAUTEUR et la Loire,
D u pays compris entre la Seinele nivellement au midi de Paris , d'après de PICARD. pôintS de la Surface du A hauteur des divers de la mer, est une globe, au-dessus du niveau la d'où géographie phydes pria ci pales données résultats. Elle sert en outre sique déduit ses de la position de à compléter la détermination latitude ne suffisent et ces points ; la longitude témoigné le désir qu'on pas, et M. de la Place a troisième coorcette leur joignît habituellementsouvent géolog-iste au donne. Elle sert encore dans la solution des questions qu'il se propose et de résoudre. Si ces diverses considérations l'énuplusieurs autres dont nous supprimons connaissance ineration , rendent intéressante la superficie de la des points de la de l'élévation bien plus terre en générai, l'intérêt sera encorequi servent grand, lorsqu'il s'agira de points , surordinairement de terme de comparaison été déterminée tout lorsque leur hauteur aura c'est le cas des
- et
d'une manière très-exacte environs de Paris, et principalement du pays Loire. C'est le niveau des - entre la Seine et la du sol plaines de la Beauce qui est le vrai niveau jusqu'à une de la contrée Où est Paris ( prisede cette capidizaine de myriamètres autour ou enfontale) : au-dessous il y à des vallées mais il n'y a, temens creusés par les rivières ;
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d'après cela, que nos lecteurs nous sauraient
gré de leur redonner ici le nivellement qui a été fait d'une partie de cette contrée par le célèbre Picard.
A l'époque où l'on bâtit le château de Ver-
sailles , on proposa d'y .amener les eaux de la
Loire : Picard fut chargé de faire à ce sujet divers nivellemenS , d'où il résulta que ce projet
n'était pas praticable. 'Ces nivellemens sont
dans le tome VI des _Mémoires de l'Académie des Sciences, depuis 1666 jusqu'en 1699; nous
les diviserons en trois Suites, l'une sera une
coupe du terrain entre Fontainebleau et Briare; la seconde, une coupe entre Paris et Orléans passant par la rivière d'Essonne; et la troisième, une coupe entre Sèvres et Orléans, par Versailles et les plaines de la Beauce.
Les hauteurs ont été données par Picard,
au-dessus des basses eaux de la Seine, prises à Paris ; nous les avons réduites au niveau de la mer, en ajoutant 33 mètres à chacune (1). (1) D'après des nivellernens faits en 1791 , par M. Capron, les moyennes eaux de la Seine à Fans, sont à io3 pieds au - dessus des moyennes eaux de la mer à Dieppe.
(('onnaissctizce des Teins, an VI, p. 335). Les très
tasses eaux de la Seine sont à 3 pieds so pouces au-dessous de moyennes. Ainsi, les basses eaux seront à soc, pieds et quelques pouces , ou à 33 mètres au-dessus du niveau do la mer.
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