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483 me le schlottage , dure ordinairement virigt-six DU D.PArtTBIllENT DU MONT-BLANC.
STATISTIQUE DES MINES ET- USINES
par plusieurs poutres transversales, desquelles partent des tringles de fer verticales, accrochées à des anneaux dont leur fond est hérissé. Au-dessus de la chaudière s'élève une large et haute cheminée en planches, au haut de laquelle on pourrait placer un. ventilateur pour augmenter l'aspiration des vapeurs aqueuses. ChangeCes foyers et chaudières sont d'une construcmens à yapt'on vicieuse , et il en résulte, gratuitement, porter. un surcroît considérable dan.s la consommation de combustible. Il conviendrait de les disposer comme à Bex ou à IVIoyenvic , en supprimant les poutres transversales, et y suppléant par des poteaux de fonte placés au - dessous des chaudières , qu'on accolerait, et autour desquelles on établirait des cheminées tournantes. La cuite L'opération se commence et se termine dans se deux(Bvise opéra- e" la Même chaudière. On pousse d'abord le feu. très-vivement, de manière à ce que l'ébullition. soit générale, et l'on tient la chaudière constamment pleine, en y faisant arriver sans cesse to.Leschlot. de nouvelle eau. Il se sépare dès les commentage qui"- cemens une écume assez considérabledue , à re 26 heures. une matière extractive végétale qui- est rejetée
heures : le soccage commence alors. On cesse de faire arriver de l'eau fraîche, et 2Ç'e.Le.so, je: on modère le feu, de manière à ce que l'ébullition soit presqu'insensible. Pendant 120 ou 130 13a. heures que dure cette seconde partie de la cuite, le sel se précipite, et se dépose continuellement au fond de la chaudière. On le ramasse avec des racles, et on en remplit des vases coniques en. N
bois, ouverts par leur pointe. Après y avoir laissé égoutter le set pendant quelque tems au-dessus de la chaudière, on le porte au sé-
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choir, et de là au magasin. Lorsqu'il ne se précipite plus qu'un sel jaune et amer, on fait écouler l'eau restante dans le bassin dit des Eauxinères ; cette eau, qui est au reste en petite quantité, est une dissolution très-concentrée de sulfates et de muriates de magnésie et de soude. Dans une cuite faite au milieu de l'été de 3.8o5 , et suivie avec soin par M. Berthier, on a consommé 75 stères de bois ( dont 25 pour le schlottage et 50 pour le soccage ), et 4696 mgm. d'eau à 20'. contenant i.004 mgm. de substances
salines. On a obtenu :
vers les bords, et qu'on enlève. A mesure que l'eau salée se rapproche, le sulfate de chaux, dont elle est saturée, se précipite , et forme ce
Schlot (presque uniquement composé de sulfate de chaux Sel.
34m"'
786
Écailles des chaudières ( mélange de sulfate de soude , de muriate de soude 21 .et de sulfate de chaux)
qu'on appelle le schlot. On le rassemble au fond de la chaudière avec un rable , dans de petits
vases, plats en fonte, que l'on vide à mesure. On continue un feu uniforme et très-vif, jusqu'à ce que le sel commence à cristalliser, ce dont on est averti par les trémies qu'il forme à la surfàce de l'eau. Cettepremière partie de la cuite, qu'on. nom,
.
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Eau-mère ,5i myrn. contenant des
substances salines. Poids total des substances salines ob862 tenues.
Déchet dû aui manipulations, filtra-
tions y etc.
4f,, ou 14 pour
Consom-
mations et produits d'une cuite.