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SUR LA DiSULFURATXON
soufre que la chaleur en sépare, provient. presqu'uniquement du sulfure de fer (1). Le sulfure de plomb ou galène, est un des minéraux dont le traitement est le plus varié tous les chimistes s'accordent à le regarder Sulfure de :comme composé de soufre et de plomb seuleplomb, ment, ment dans la proportion de 3.5 du premier second. J'ai mis d'autant plus de soin et 85
.à observer les effets du calorique sur la galène , qu'en essayant d'en séparer le soufre par cet agent, je pouvais espérer obtenir du plomb métallique , dont la pesanteur et la fusibilité rendeutla réunion très-facile. Il m'a d'ailleurs été fort aisé d'opérer à l'abri du contact de l'air. Je mis dans une cornue, 3o grammes de.
galène réduite en poussière que je chauffai, pendant deux heures, assez faiblement pour .qu'un peu ne pas l'agglutiner : il ne se dégagea l'action de l'air d'acide sulfureux: produit par
c-1.e.s., vaisseaux, et je n'aperçus pas de 'sonfi-e.
sublimé, au col de la cornue. J'augmentai le fn endant deux autres heures, jusqu'à ce que la galène et le vase qui la contenait, eus.Sent,éprouvé un commencement de fusion. Le .soufre volatilisé dans cette seconde partie de l'opération, était en 5i petite quantité , qu'il ne. me .fut pas possible de lç détacher et de le peser; le résidu avait conservé le brillant métallique ; il était agglutiné et ne çontenait pas tin atenne de plomb ductile (2).,
Voyez les Expériencede M. Pro.ust dans le Journal de Physique, tome 54. II est peu de chimiste qui n'ait fait cette expérience et n'en'aitolitenu les mêmes. rétiltats. Je ne puis m'empê.,
.D.ES MÉTAUX.
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La chaleur n'ayant pas été très-forte dans cette expérience, je soumis au feu de forge .
de la galène pulvérisée, placée .dans un creuset brasqué et recouverte de poussière de charbon : je trouvai une masse qui avait été bien fondue et semblable-à ce qu'on appelle matte de plomb, en métallurgie ; if n'y avait pas de plomb de
réuni , mais seulement quelques parties du culot étaient un peu ductiles. L'analyse me fit
connaître qu'il y était resté les trois cinquièmes 'environ, du soufre contenu dans la galène. J'at-
tribuai une partie de la perte de 27 pour loo , qu'elle avait éprouvé par l'action du feu, à la volatilisation en nature du sulfure dé plomb 'car celle due à la séparation du soufre, ne pouvait aller qu'a 6 pour leo , au plus.
La galène n'éprouve donc de la part de la
chaleur , qu'une décomposition très-incomplète, Je ne parlerai pas en particulier des sulfures de zinc , d'antimoine, etc. parce que je ne connais point d'expériences suffisantes, pour déterminer, d'une manière certaine, les effets
que la chaleur produit sur eux ; mais l'ana-
logie me porte à croire qu'elle ne les décolla-'pose pas complètement. Tous les faits que j'ai présentés , nie paraissent établir, que l'action du calorique seul sur les sulfures métalliques , et particulièrement sur ceux de fer, de cuivre et de plomb, se borne à cher d'anticiper sur ce que j'ai à dire par la suite, en faisant remarquer que la même chaleur, aussi long - tems Contipuée , aurait avec le contact de l'air, opér6 un griile:,ie (Amict de. la galène.