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DES AlÉTAITX
SUR L. DÉSULFUB.ATION
pyriteux : c'est celui dont on fait usage à Falhun en Suède (1); il a un creuset intérieur -qui reçoit le produit d'une fonte de 24 ou 43
Grillage du cuivre pyriteux.
On arrange des morceaux de cuivre pyriteux sur des bûches, de la manière la plus convenable .pour que la combustion se continue
long-tems. La première chaleur sépare une partie du soufre, qui se distille en quelque "sorte et peut 'être recueilli ; mais ensuite c'est .ce combustible qui sert, en brûlant, à continuer l'opération ; il se dégage de l'acide sulfureux, dont l'élasticité augmentée par l'élévation de la température empêche la combinaison avec les oxydes métalliques. L'acide sulfurique qui se forme malgré le soin que l'on
met à ralentir la combustion, s'unit aux oxydes de fer et de cuivre, mais le sulfate de fer se décompose en partie, par la suroxydation du métal. La pyrite de fer soumise à la même opération, subit des déconipositions analogues dont la succession est absolument la même. Le grillage du cuivre pyriteux aujinirizeau ii reverbèr e , donne lieu aux mêmes phénomènes, et semblerait devoir permettre une séparation du soufre beaucouo plus. complète ue celle que l'on opère à l'air libre. S'il n'en est pas ainsi , cela tient, sans doute, à ce est difficile d'empêcher l'agglutination du sulfure produite par l'élévation de température due à la combustion rapide et inévitable d'une grande quantité de soufre.
Il me reste à parler d'un fourneau
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dans,
lequel on opère, en même teins, la fonte .et le grillage (jusqu'à un certain point). du cuivre
heures, et on se fait une séparation, ou pour
mieux dire, une combustion du soufre. Le vert des soufflets donne sur le bain avec assez -(1) Voici ce que l'on trouve dans les Voyages métallurgiques de Jars tome 3 , page 55 et suiv., La fonte du minerai grillé une seule fois, s'opère dans un fourneau qui a un bassin intérieur destiné à contenir le' produit de l'opératant » a Quant il est échauffé ou charge avec beaucoup de scories provenant de la fonte dix cuivre noir , du quartz et peu de minerai » cc On ne mêle pas le quartz au minerai, mais on en ajoute, sur tout lorsque l'on craint j'embarras dans le bassin intérieur »,.. . La fonte des maltes se fait dans le même fourneau mais' plus petit Les matières restent plus long-tems dans le fourneau , car la percée ne se fait qu'au bout de deux fois.
24 heures.. On en retire très-peu de mettes riches , mais un très-gros saumon de cuivre noir Cette thode de fondre la pyrite est certainement la seu!e qui soit. Usitée, et qui malgré les inconvéniens qu'elle .présente, peut néanmoins procurâ de grands avantages : quoi qu'il en soit , nous conseillerons toujours d'eu faire des épreuves de comparaison », .. a Un autre avantage bien précieux est une concentration du métal contenu dans la matièreiluide
qui est continuellement agitée par le vent des soufflets: On en retire une moindre quantité de mattes , mais beaucoup plus riches. Nous avouons notre surprise à la fonte du cuivre noir cc (celle qui donne le cuivre noir ) o de voir le peu de mattes riches ,qui provenait d'une autre très-médiocre , et clui ne paraissait pas même avoir été bien grillée». On peut croire en effet, avec M. jars , que cette méthode de fondre le cuivre pyriteux est une des ineilLures , s'il ne se volatilise pas plus de cuivre que par les antres procédés mais si, comme je le pense , on pouvait substituer le fourneau d réverbère à celui de Falhun , en suivant d'ailleurs la même série d'opérations , elle aurait sans doute de grands avantages sur la fonte au fourneau à manche.