Journal des Mines (1807, volume 21) [Image 140]

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270 IVLANIJFACTITE.ED PÔEPHYRE a été la première exploitée. L'Ecole des 1V.fine%.

la fit examiner en 1731. Tilas et Cronstedt en font mention dans leurs ouvrages. On se contente quelquefois d'avoir fait une découverte, et l'on oublié d'en faire usage. Tel fut le sort des carrières de porphyre d'Elfredalen. La famine qui régna dans ces contrées en 1772 et i77, .donna lieu au patriote Comte. de Bjelke de penser que le porphyre pouvait présenter des moyens pour adoucir le sort des malheureux habitans.. On y fit à cet effet un voyage. en 1785; et le Major Nordval fit tourneret polir un vase de cette Ce porphyre est d'un beau ronge foncé , avec des taches blanches plus ou moins grandes ; si je ne me trompe pas , c'est le porplr,:re à base de feld-spath du cér bre 'Werner ; il est plus dur que le porphyre antique, et -prend un plus beau poli. On en exploite trois carrières. 1,..Blyberg, à trois lieues et demie de la ma-

matière.

nufacture, n'est qu'à une demi-lieue de la grande route. Cette carrière a vingt àvingt-qualre pieds de hauteur. On en a extrait les plus grands blocs, comme cehli pour le piedestall de la statue pédestre de Gustave III, qui a douze pieds de haut. L'extraction et la première taille de chaque pied cube coûte environ 15 fr. Il est extraordinaire de voir que les morceaux extérieurs de ce porphyre ont moins de fentes que les parties intérieures. Ce fait est contraire aux observations- qu'on a faites dans les carriè.res de marbre et autres. 2.> Ranaserne; cette- carrière n'est plus exploitée. 3. Kiittbero-et qui donne la plus belle ma-

271 D'ELFREDALEN, etc. tière , mais qui n'a pas encore pu fournir d'autres pièces que pour de petits ouvrages. Les montagnes sont composées en haut d'une grande couche de porphyre, après laquelle en suit une d'une brèche porphyrique composée de morceaux de porphyre et de jaspe ; en bas est une couche de pétro-silex qui, au cornrnencernent, est d'un grain fin qui devient ensuite plus gros. On a fait quelques plaques de tables et quelques vases d'une grande masse étrangère qu'on gris y a trouvé isolée, et qui est d'un granite aussi des avec des taches de fer : on a trouvé verdâtre, dont cailloux roulés d'un porphyre

on a pu faire quelques petits ouvrages. Le Comte de Bjelcke fonda en 17'88 cette manufacture qu'on partagea en quinze cents actions à 3o francs ; on y a fait trois fois des supplémens. On a diminué le nombre des actions, qui n'est maintenant que de cinq cent soixante-dixneuf. La somme des avances monte actuellement à ioo,000 francs. M.. Hagstrom , qui avait

fait à Woxna- Bruke , en petit, un modèle

d'une machine pour'tailler et polir le porphyre, fut nommé directeur de ce nouvel établissement. Les biltimens destinés à. travailler le porphyre se trouvent autour de la maison du directeur.

qu'on a 1: L'ancienne maison pour polir,composée environ seize ans, est érigée il y a de deux étages. Tout est mis en mouvement ordipar une roue hydraulique et des rouages dans naires. Le frottement , qui est si nuisiblegrand les autres machines, est ici employé avec Au avantage, par le moyen de divers rouleaux.

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