Journal des Mines (1807, volume 21) [Image 146]

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ra plus facile à pratiquer dans les usines, et qui r,86

SUR LE

Tonne des notions suffisamment exactes

est

parla voie sèche sans addition de fon-

dant (7). Si le résultat est une masse grisâtre terreuse friable; parsemée d'une multitude de petits glolyrilês de fonte, On peut être assuré que le minerai est très-magnésien ou de nature réfractaire.. Si àù Contraire on trOuve un bouton bien (7) Je crois devoir décrire ici la manière dont je procède cet,essa.i. Je remplis un creuset d'un décilitre environ de capacité aveadu charbon en poudre humecté d'eau gommée. Il faii t'queUel:te brasque soit rnise par petites porions, et com-EriMée`éhàque fois jusqu'à ce qu'elle ne cède point à la plus

pression :du doigt. Je pratique ensuite dans la brastb eine une cavité bien arrondie vers le fond, et qui s'étende

ijiàphis de moitié de la profondeur , en laissant une plite épals.seur de kà,sque sur les parois du creuset. J'introduis ensUite dans cette cavité dix grammes de la mine que je yeux essayer , après. l'avoir. préalablement pulvérisée et

lurneCté-e d'huile de manière à en faire une pâte un peu je.remplis le creuget. de poussière de charbon , et après avoir luté avec de l'a terre glaise le couverble sur le

creuset, en ayant sein. de laisser une petite ouverture pour le dégagement des gaz, je pose le creuset sur une brique ronde, et.j.e le foie avec de la terre glaise. J'introduis ensuite le tout et je lairemplis de charbons allurnés,J'attends dans la pour donner forge'le vent que le creuset soit bien rouge. Lorsqu'il:est én cet état, je Commence à souffler doucement, et ,j.e-,continue ainsi pendant trois quarts-d'heure. J'augmente ensuite et je coutume pendant une demi-heure. Dans les 'derniers instans. j'augmente le feu jusqu'à ce que le creuset commence à donner des indices de fusion. On arrête alors,

eTà-près avoir laissé refroidir le creuset, on le casse pour examiner le résultat de l'opération. Lorsqu'on ri"a pas de forge d'essai, on peut employer une forge de maréchal ,, en entourant le creuset avec quelques rargs de briques en laissant tout autour du creuset laA

SPATHIQUE.

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fondu avec des scories brunes et peu abondan-

tes, le. minerai est fusible et contient peu de manganèse. Si les scories sont vertes elles annoncent la présence du manganèse, et plus elles sont abondantes dans ce cas-, plus la. proportion de ce métal est forte. Il faut cependant observer qu'une chaleur trop long-teins continuée en-réduit une grandepartie qui se réunit

à la fonté. Les aufrés.'conséquences que l'on peut déduire de ees%nalyses , sont les suivantes. Laped&parle grillage varie de 31 à 3'7 pour

leo pour les mines non altérées. Les mines

douces où décomposées perdent au plus 14, et ce n'est 'que de -Peau. Cette dernière espèce de mine prend un peu de dureté par la calcination. Les' qUantités de magnésie et d'oXyd& de manganèse sont très-variables ; elles s'éléVént .

quelquefois pour l'un ou pour l'autre de ces

deux principes aux de la mine crue, et souvent elles-Sontliresque nulles ; mais il paraît qu'une très-forte 'proportion de l'un de ces principes -exclut une .forte proportion de l'autre, sans pourtant'qUerde l'absence de l'un des deuk

-conclurea présence de l'autre, de sorte kjue la quarititdd'oxyde de fer s'élève toujours -au moins à 5o.'P'ôur Io() de la mine crue, 'én le supposant àrértat d'oxyde ronge, c'est-à-dires espace de i décimètre environ pour le charbon. Il faut que le mur de briques s'élève un peu au-dessus du creuset. Les creusets doivent pouvoir résiSter à un degré de feu un peu vif. Ceux que j'emploie habituellement sont fabriqués. à Cône par M. Rtissinger. Ceux de Hesse sont aussi trèsbens pour cet usage.

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