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STATISTIQUE Elle appartient à M. Rayet, qui la fait exploi-
ter par M. Cauredon son homme d'affaire. Elle se compose d'un fourneau de grillage d'un foyer de fonte , d'une trompe, d'un mail avec sa roue hydraulique ,. et de deux magasins , l'un pour le minerai grillé et le fer forgé, l'autre pour le charbon.
L'usine travaille sept à huit mois l'année mais avec des interruptions. Le cours d'eau .est abondant ; la chute de 39 décimètres. Le minerai se tire partie des environs de l'usine, partie de Montelera. Celui qu'on trouve
en ce dernier endroit est le plus riche que fournisse la couche argileuse "qui recouvre toute cette contrée, C'est un oxyde de fer limoneux, compacte. Il rend un peu plus defer que ceux
qu'on traite à la Butte et à Pechaurié. Les mines sont exploitées par des ouvriers aux gages de la forge. i L'extraction, et le transport occupent quatre individus pendant huit mois. Le minerai revient à 17 centimes le my-
riagramme. Il perd un peu moins des deux cinquièmes de son poids par le grillage et le criblage. On grille 2000 myriagramtnes a la fois , et on brûle pendant l'opértion 8o myr. de charbon. Le combustible provient , soit des bois da propriétaire, soit des particuliers des environs "de l'usine, qui peuvent en ramasser quelques
charretées. Rendu à la forge, le charbon revient à 2 fr. 20 cent. les 5 myriag. Les dispositions du fourneau , des trompes et du mail sont , ainsi que la méthode de fon-
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dre , les mêmes qu'aux forges de la Butte et de Pechaurié,. On consomme 17900 myriagr. de minerai
crud , et 19220 myriagr. de charbon, dont 700 pour les grillages. Le produit de la campagne s'élêve à 2750 in. de fer forgé.
Le fer se débite facilement à cause de son excellente qualité. Il est même recherché pour
la confection des outils d'agriculture. Il est consommé dans le Département, et' se vend;
40 francs les 5o kilog. On estime que l'usine emploie 14 individus pendant huit mois. La forge des Arques est à tous égards supérieure aux forges de la Butte et de Pechaurié. Sa construction est plus soignée ; l'eau plus abondante ; le minerai plus riche , et les produits plus considérables. Mais ces légers avantages ne compensent point les vices de la méthode par laquelle on fabrique le fer. Nous ne
répéterons point les observations .que nous avons faites à l'égard de cette méthode , traitant de l'usine de la Butte ; nous y ren-
voyons.
RAPPORT Sur les Mines de fer des Arques.
Ces mines qui alimentent les trois petites forges à la catalane de Pechaurié , des Arques et de la Butte, sont situées à la limite des arroudissemens de Cahors et de Gourdon, partie B