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STATISTIQUE de ce nom, canton de Caj arc, arrondissement
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de Figeac.
houille, Elle consiste en une seule couche dede pierre interposée à des bancs horizontaux formation. calcaire coquillière et de secondeconstituée de Toute la contrée environnante est est bancs de la même nature. La pierre calcaire à cassure dure, sonore d'un blanc grisâtre , .et sans auconohdide , parfaitement compacte assises sont comcune odeur bitumineuse. Les Celles de plusieurs mètres. munément épaisses petit la houille forment un qui contiennentd'environ 5b mètres , et coupé plateau , élevé pied de l'espresque à pic du côté du Lot. Le rivière. On voit carpernent est baigné par cette la couche bitumiparaître l'affleurement de au-dessus du neuse à 7 ou 8 mètres de hauteur horizontalement sur niveau des eaux ; il règne allant vers de deux kilomètres en une étendue
Cajarc. de la On peut évaluer la puissance moyenne aille couche à 3 décimètres ; il est rare qu'elle de et à 4 ou 5. Elle est composée de houille guère que schiste argileux. La houille ne paraît épaisseur dans les endroits d'une certaine Partout alors elle occupe la moitié de l'espace. de veidu schiste mêlé ailleurs on ne voit que nules charbonneuses. noirâtre et à Le schiste est gris ou d'un gris des emfeuillets minces. On y aperçoit rarement herbacées. preintes végétales éLa houille est pesante, sèche, à cassure in et avec une odeur (rale elle brûle difficilement, fois sulfureuse
- non-seulefétide et tout à ';a.
pas, mais, ment les fragmens ne s'agglutinent
Dr DÉPARTEMENT DU LOT.
43 ils se consument sans changer de forme. Ils laissent un résidu terreux considérable. En 1786, plusieurs particuliers Département de l'Aveyron, considérant laducouche de houille de Cadrieu , comme un indice de coucires inférieures de la même nature, et beaucoup plus épaisse, entreprirent de faire des recherches. M. Poussart , directeur des travaux, fit creuser au bord du Lot un puits de 18 inèt. de profondeur, et dont l'orifice était au niveau des eaux. Après qu'on eut presque grands frais trois ou quatre puissantespercé à assises calcaires, o1 reconnut la folie de l'entreprise, et le puits fht abandonné.
Peu de teins après, M. Blaviel de GréaIon, imagina d'acheter aux propriétaires des terrains, où l'affleurement sedistingue par une
certaine épaisseur, la faculté de creuser et d'extraire ; mais il n'usa point alors du privilége qu'il venait d'acquérir. Il y a environ dix ans plusieurs particuliers du Département duque Lot, se réunirent à M. Blaviel, dans l'intention de faire une nouvelle tentative ; celle-ci fut un peu moins déraisonnable
que la précédente. Il fut résolu qu'on attaquerait la couche de houille ellemême. Après avoir tâté l'affleurement dans toute sa longueur , on choisit l'endroit où il paraissait plus épais. Les ouvriers excavèrent, sans entamer le roc calcaire. Il leur fallut pour cela travailler dans la position la plus pénible c'est-à-dire, à genoux et courbés, chés sur le flanc. On tira environ ou bien couquatre à cinq mille myriagrammes de houille
mêlée de schiste argileux, qui furent embarqués sur deux ba-