Journal des Mines (1807, volume 22) [Image 51]

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On en a fait une analyse complète, comnie

recherche sur la composition du sulfate de

chaux. ( Voyez le n°. 124 du Journal des Mines , pages 3o8 et 309).

8'. Eau graduée prête à être conduite dans les chaudières, et marquant 18°,15. Elle est jaunâtre , limpide et un peu odorante. loc., ayant été évaporés à siccité, le résidu séché et calciné au creuset de platine' . pesait 18g,00 Une petite portion du muriate de magnésie avait été décomposée. On a fait digérer, à une chaleur modérée , trois ou quatre Ibis son poids d'alkool sur le résidu, de 200 autres grammes séché avec précaution ; on a filtré et lavé avec de l'alkool ,

puis on a versé sur le filtre assez d'eau pour

dissoudre tous les sels. Il est resté une substance

brune qui s'est charbonnée et a disparu entièrement pal- la calcination. C'est un extrait végétal devenu insoluble dans l'eau, et qu'on retrouvera en plus grande quantité dans les eauxmères.

On a distillé la dissolution alkoolique , et on a redissout le résidu ; pesant 1g,5, dans l'eau

pure. La liqueur essayée :par l'oxalate d'arn-

rnoniaque ne s'est point troublée ; ce qui exclut le muriate de chaux, sel qu'on a plusieurs fois faussement indiqué et qui ne peut exister simultanément avec le 'sulfate de soude , etc. Elle a donné par la potasse de la magnésie très-

blanche, qui, calcinée au creuset de platine, pesait

I,'EAtY DL SALINS. .

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oog. d'eau ont été 'précipités par roxalate d'ammoniaque. On a eu de ce sel fortement calciné au creuset de platine 0,110 de chaux.

--La liqueur filtrée sursaturée de potasse a donné de la magnésie, qui pesait calcinée 0g,34. Du nitrate de baryte versé en excès dans

roog. d'eau, a occasionné un précipité de sulfate de baryte qui, calcinée , pesait 3,4 On a précipité le dixiême de la liqueur filtrée par le

nitrate d'argent, et on a eu 4,i8 de muriate d'argent.

On a. mêlé environ 1,,5 de muriate de chaux bien pur et neutre à 50 grammes d'eau salée. Elle s'est troublée , et il s'est déposé du sulfate de chaux. On a rapproché presque jusqu'au point de faire cristalliser le nruriate de soude, on a décanté et lavé le sulfate de chaux avec le moins d'eau possible. On a évaporé les liqueurs réunies jusqu'à siccité, et on a lavé le résiduà différentes Ibis avec de l'alkool ; il est resté du muriate de soude qu'on a fait calciner,

et qui pesait alors 8g,00 La moitié de ce sel

ayant été redissoute dans l'eau, on en a séparé par évaporation, jusqu'à cristallisation du munate de soude, à pela près o,15 de sulfate de chaux ' calciné. La dissolution ne se troublait ensuite ni par l'oxalate de chaux, ni par la potasse , ni par le nitrate de baryte : on en a essayé une petite portion très-concentrée par le muriate de platine ; il n'y a point eu de précipité de muriate triple de platine et de potasse : elle ne contenait donc rien autre chose que du muriate de soude. Le procédé qu'on vientde décrire est le meilleur qu'on puisse employer pour obtenir du ro illllhe zg, G