Journal des Mines (1807, volume 22) [Image 98]

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Strt. L.1gS SALINS

qu'ils graduent est plus salée, et laisse sur les bois une couche dé sulfate de chaux qui les conserve. On change les épines du n°. 3 tous les trois ou quatre ans, parce qu'elles sont entièrement couvertes du dépôt et ne font plus qu'une seule masse : celles du re. 4 se renouvellent moins souvent ; le dépôt diminue depuis 12'; Consom11::g"oitosi."Le

macienes.

et on assure qu'elles pourraient servir plus de 18 ans si les eaux n'y étaient amenées qu'à On consomme annuellement 3o,000 fagots d'épine que l'on paie 75 fr. le millier. Comme le bâtiment à cordes sert une partie de l'année aresalinage , et que lorsqu'il gradue il ne reçoit pas d'eau au-dessous de 14°, il s'use peu et les cordes durent long,tems ; il. reste encore les de toutes celles qui ont été tendues depuis 15 ans , en sorte qu'on peut calculer que leur renouvellement entier n'aura pas lieu avant 5o ans, à. compter depuis l'époque de la. construction du bâtiment. Plusieurs charpentiers sont attachés à la sa-

hue., et salariés par elle à l'année, pour faire teps les ouvrages de 'leur art. Ils veillent aux

réparations journalières de toutes les machines,. forent à bras les çylindres qui doivent servir de

corps de poulpes, de tuyaux de conduite, etc. On a toujours une grande quantité de ceux-ci en magasins. Ils se conservent très-long-tems dans l'eau salée du Mtiment n°. 3. Ce sont les maîtres gradueurs qui ont soin de inain tenir toujours les pompes en bon état. Les pistons sont en bois ; les soupapes et les cou-

ronnes en cuir ont besoin d'être renouvelées, très-souvent.

C'est aussi le gardien du bâtiment à cordes

li

DE MOUTIERS.

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qui fait les seaux du norsia , les change et les renouvelle quand il le faut. Une chaudière dure 15 et même 18 ans lors-

cie.aiè-

qu'on l'entretient avec soin , qu'on ne laisse

point amasser un trop grande quantité d'écailles, et qu'on les enlève toutes les 12 à. 15 cuites, pour réparer le fond, et boucher toutes les dé-

chirures qui se forment par la dilatation inégale des différentes parties de la tôle, sur-tout quand elle est recouverte d'une croûte saline épaisse. Les employés consistent, 1°. en un directeur qui correspond avec la régie ; 2°. un inspecteur

E.nployés.

général; 3°. un contrôleur des sources et des un contrôleur des cuites e 5°. un bâtimens ; vendeur garde -magasin; 6°. plusieurs commis ;

7.. des maîtres gradueurs , huit dos maîtres cuiseurs (il y en a trois pour chaque chaudière) ; 8°. des charpentiers ; 90. des forge-

rons; 100.. des manoeuvres, conducteurs , fendeurs de bois , voiiuriers , etc. Au total , 1 / 2 individus au moins, subsistent des produits de la saline. Presque tous les ouvriers sont payés par mois et à prix fixe. Le sel se vend i6D le myriagr. La moitié se débite dans le pays, un tiers passe en Suisse et le reste à Genève, dans le pays de Vaud et dans le bépartement de la Doire. >Lé sulfate de soude reste entassé dans les Magasins , et si quelqufois on en vend , c'est au prix qu'en veulent bien :donner les acquéreurs. Les verriers d'Annecy achètent une partie du dernier soue lot et des écailles mais à un prihr extrême-

ment modi,ine , en sorte que le muriate de Bale, sonde produit seul la recette ordinaire : elle annuelle .