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SUR LES SALINES
rite la condensation des vapeurs entraînée hors des chaudières. Au moins est- il certain qu'on peut' encore diminuer la proportion de combustible que l'on consomme pour vaporiser l'eau , et qu'il y aurait à ce sujet de nombreuses expériences à taire en grand. Chaque chambre a des portes par les ouvriers manoeuvrent pour retirer le sel.] is doivent avoir grand soin de précipiter la croûte qui se forme a la surface : car c'est une des causes qui font que l'eau salée est plus difficile à évaporer que l'eau douce ordinaire.Var la disposition que nous venons de décrire, l'es ateliers se trouvant circonscrits dans un très-
petit espace , peuvent être seryis par un trèspetit nombre d'ouvriers, et comme un mettrait quatre ou cimOis moins de tems qu'aujourd'hui pour faire le sel , si on se décidait à purifier les eaux, les frais de main-d'oeuvre seraient considéra.blement-dirriinues , et cinq chaudières
de 200,000 fr. pour mettre l'établissement sur
un grand pied. Mais ces fonds seraient bien promptement remboursés, et l'accroissement
de bénéfice de trois ou quatre années consécutives suffirait >pour cela. D'ailleurs , les constructions ne se feraient point tout-à-coup et toutes àla fois. On 'commencerait par établirles nouvelles chaudières que , dans tous les cas, il est indispensable de substituer à celles qui existent actuellement. On. ferait ensuite des essais en grand à la chaux, et si tout réussissait, comme nous n'en cloutons nullement, on ferait réédifier le grand bdtiment à cordes, etc. etc -
Jamais spéculation ne fut plus sûre et plus avantageuse que celle-là. L'objet de l'exploita-
qu'on exploiterait plus d'eau, et qu'on l'exploiterait mieux ; on obtiendrait ces produits presque à leur plus grand état de pureté ; on diminuerait les dépenses relatives, parce qu'on simplifierait le procédé, qu'on atténuerait la m ain-
tion. est abondant, connu depuis des siècles, et ne change jamais. Le produit est une matière de première nécessité ; son débit est assuré (i) et va devenir plus facile encore aujourd'hui que de nouvelles routes se percent de toutes parts, que le chemin d'Ugines va devenir praticable pour les voitures les phià chargées , et que le Gouvernement fait entreprencli.e le dignement aenéral de l'Isère. Les bénéfices sont considérabics; la saline rapporte plus de 20 pour de son
combustible beaucoup moins précieux que le b9is et qu'on:en réduiraitla consommation.
(i ) Le produit de la saline ne suffit point à l'approvisionnement de la contrée. On consomme en outre du sel gris quo l'on tire des marais salins de Peccais. Il est aussi cher.quele
accolées pourraient évaporer le double de l'eau qui actuellement en occupe quatre isolées. Conclusions.
DE MOUTIERS. On Objectera peut être qu'il tirudrait pour cela des avances. Sans doute if en faudrait de considérables , et on peut compter sur une dépense
Ainsi on augmenterait les produits, parce
d'oeuvre , et sur-tout parce qu'on brûlerait un
nous Semble , d'après ce quer ou s venons de dire, qu'on pOurrai t au moin &doubler les recettes
- Cle la saline, et augmenter son bénéfice net dans
un rapport plus grand encore.
On
sel blanc ; mais on le préfère, parce qu'il est de meilleure qualité et point amère comme celui qu'on fabrique actuellement à Moutiers : cet inconvénient n'ayant plus lieu, le sel blanc aquerrait une grande faveur dans le commerce.
Famine 942.