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SUR LE MANGANSE.
et cuivre, séparée par évaporation, redissoute dans un acide. Pour obtenir une séparation complète de l'oxyde de cuivre, je dissous dans l'acide sui:l'urique le carbonate obtenu par la déCOmpoL sition du muriate de manganèse, au moyen du carbonate d'ammoniaque, et bien lavé avec de l'eau et de l'ammoniaque ; je sature l'excès cide par l'ammoniaque-ou le carbonate de potasse , et laissant digérer , il se farine un précipité floconneux de carbonate de cuivre et manganèse que je sépare par la filtration.
Par ce moyen le cuivre qui, comme jern'en suis assuré ( sur-tout quand il n'est uni aumanganèse qu'eu petite quantité )-, est précipité le premier avec un peu de manganèse , et complètement séparé. La liqueur transparente provenant de cette opération , décomposée par le carbonate d'ammoniaque, donne un précipité qui lavé et séché soigneusement, peut être employé comme chimiquement pur, en supposant toutefois que le minerai ne contienne pas C'est un carbonate de manganèse ainsi pré-. paré et purifié, qui a servi a toutes ces expériences. Réduction de P 037,y de de manganèse ;propriétés
caractéristiques du manganèse.
La grande infusibilité de ce métal et la propriété qu'a son oxyde, de se vitrifier instanta-
nément lorsqu'il touche un fondant, ou que
par hasard il a quelque contact avec le creuset dans lequel on opère sont les obstacles qui
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ont empêché jusqu'ici les chiMistes de se procurer ce métal en quantité suffisante pour apL précier exactement dans quelles proportions se trouve , soit dans-les minéraux qui le contiennent, soit dans ses combinaisons avec l'oxygène, soit clans les produits d'art. Une autre difficulté qui se rencontre dans là. réduction, est celle de réunir les globules nié!. talliques en culot, vu l'infusibilité de ce La méthode de Gahn et de Bei-gluai-in consistant à réduire dan S un creuset brasqué avec de la poussière de charbon , est autant que j'ai tyut m'en assurer, la seule ; mais je vais décrire di, verses pratiques (indispensables pour obtenir un culot, au lieu de grenailles agglutinées ) , qui étaient inconnues aux chimistes , et desquelles cependant dépend le succès de l'opération. J'ai répété plus de dix fois ce travail pénible,
avant d'arriver à obtenir un résultat constant
et indépendant de circonstances accidentelle -Quoiqu'il reste encore à examiner si le manganèse obtenu par la réduction, peut être considéré comme chimiquement pur, je vais, avant
de présenter mes doutes sur cette question décrire le procédé que je suis pour réduire
l'oxyde dé manganèse, et qui me réussit constamment. Je garnis intérieurement un creuset de liesse haut d.'un. demi-pied, avec une bouillie compo-
sée d'un peu de silice précipitée et d'argile
mêlées ensemble , beaucoup de poussière de charbon et la quantité d'eau nécessaire; j'en mets une épaisseur d'un demi-pouce excepté au fond où elle doit être plus considérable, alors je presse fortement autant de poussière 4