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quelquefois même davantage ; on peut suivre pour y arriver, le sentier des Pâtres, qui passe au-dessus de la Combe-Basse , et qui monte à
sous la chapelle de Saint-Nicolas, est un grand puits percé dans le filon même , Mais aujourd'hui comblé : on retrouve plus bas sa corn in.unication dans les galeries inférieures.
travers la cascade ; mais pour bien juger le Vieux iraeaux.
filon, il est préférable de monter par les vieux travaux. Ils se présentent irrégulièrement à diverses hauteurs ; ce sont des entrées de galeries plus ou moins élevées, et dans quelques endroits de grandes excavations de la largeur du filon, sur 7 à 8 mètres de hauteur et même plus. Ces
Au pied de la pente septentrienale de la
montagne de Brandes le filon suit sa direction d'une manière régulière ; il a été attaqué .an jour par une grande tranchée encore appa-rente dans quelques endroits, mais une grande 'partie remplie des déblais du triage des gangues.
travaux ont été faits partie au pic à roc, et
En suivant la direction du filon. , on trouvé Autres fe au Nord -Est de la tour du Prince plusieurs I 0.s-
partie avec le feu ; on y voit encore deux puits - en partie comblés par les décombres. Quelques galeries sont inondées ; je ne pus y pénétrer,
grandes excavations et éboulemens qui se rua-
nifestent à la surface de la terre , de manière à indiquer les travaux qui ont été faits par galeries souterraines. On reconnaît par les ébou1emens de la prairie quatre directions dans l'heure 3 occidentale, qui désignent des travaux faits sur autant de filons métallifères séparés. Il y a trente ans les terres s'enfoncèrent après la fonte des neiges, et formèrent deux
malgré mes intentions à cet égard. Dans la partie Supérieure du ruisseau, on trouve un Second fi. embranchement de filon qui vient se joindre Ion.
au filon principal ; il est comme lui composé de baryte sulfatée , quelquefois de quartz, et dans une situation verticale, mais dans une direction différente que j'ai rapportée à l'heure 3 occidentale ; quelques travaux y ont été faits - au jour, mais ils ont eu peu de suite. Parmi les ouvertures que j'ai visitées , il en est. deux qui m'ont paru avoir eu plus d'étendue que les autres; elles sont en partie encombrées et en partie inondées ; d'après. leur disposition intérieure, je présume qu'elles s'en-
grands entonnoirs de ro mètres de diamètre qui communiquaient dans les anciens travaux deux habitans d'Huez se hasardèrent d'y pé-
nétrer; ils furent effrayés de l'étendue des ex-.
- cavations , dont ils ne purent parcourir qu'une
très-petite partie , ayant trouvé des éboulemens et des chutes d'eau abondantes, provenant des eaux de la surface qui s'enfiltraient
fonçaient à une grande profondeur dans le
filon, et qu'elles servaient de galeries d'écoulement pour tous les travaux supérieurs. Elles avaient été parfaitement percées, et devaient,
par d'anciens travaux supérieurs. On peut
autant que j'ai pu en juger, remplir le qu'on s'était proposé à ce sujet.
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Au haut de la cascade, et immédiatement
.
suivre la trace des galeries au Nord, dans les prairies, à plus de ioo mètres de distance da filon principal. Aucune de ces galeries n'était boisée ; tontes avaient été taillées dans la
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