Journal des Mines (1807, volume 22) [Image 149]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

292

ONTAGNES

EX OISANS.

EZ

brun ou noir' filons de manganèse oxydéle, filon de baryte. pulvérulent , qui traversent voir s'il partiJ'ai essayé ce manganèse pour du cuivre et cipait à la richesse en argent, ai pas filon, mais je n'y plomb de ce même méléger indice de ce même trouvé le plus Autres Ions à nes.

tal (1). Dans l'escarpement Sud-Est de la montagne de Brandes, et au-dessus des Haberts de la Combe-Haute , sur la rive droite de la Sarenne , me fit M. Girard (Ferreol) , Maire d'Huez depuis peu. voir un filon qu'il avait reconnu dans une vaste échancrure IL se montre au jour de recher, , que je présume. avoir été occasionnée par quelques anciens travaux. En examinant attentivement ce filon , je reconnus que

l'attaque de M. Ferreol Girard, était faite sur l'interseetion de deux filons différens de o m. est dans 3o c. chacun de .puissance., dont l'unfilon prinla direction de l'heure 12, comme le cipal de Brandes, et l'autre dans l'heure 3 oceidentale , comme les seconds 'filons des anciens. Quant à leur nature elle est encore la Même ; ils sont composés l'un et l'autre de baryte sulfatée , compacte ; laminaire et fé.tide; à la ligne d'intersection se trouva un petit filon de manganèse oxydé , brun ou noirâtre (i) L'analogie que présente le manganèse oxydé pulvéruChala:riches lent de Brandes, avec celui de la montagne des bien contenir un peu m'avait fait présumer qu'il pourrait mais les essais, quoique répétés avec soin , n'ont d'a...«ent b de manganèse argenrien donné à cet égard. Les minerais souvent jusqu'à 3 et 4 ' aère des Chalanches -cenifenn,mt d'argent pour 1QC,

encaissé

293

encaissé entre deux épontes de quartz biun carié. La baryte sulfatée contient des indiCès de plomb sulfuré et de cuivre gris argentifère, que j'ai trouvés se présenter' assez bien. pour engager M. Girard à demander la.péi.iiiission d'y faire quelques travaux de reconnessance. Au Nord de la mentagne des Brandes, et nuinés au pied des prairies d'Huez, sur l'une et l'autre Péiabr rive du ruisseau le Bruyant ou du Lac-Blanc, Bmi7:des. Sont des ruines très-étendues de loges ou an.ciennes maisons qui sont très-nombreuses ; les unes paraissent avoir été destinées à des logemens , mais d'autres plus vastes étaient .des-

talées à des des pilons , des bocards des casseriesbattoirs' et des laveries ; au-devant de ces

dernières sont. de grands amas de déblais ou de' marain provenant du triage dés gangues de minerai. Ces masures formaient quatre hameaux peu distans les uns des autres , dont le principal, Situé sur la rive gauche du Bruyant, était séparé par une grande rue. Sa situation immédiate au- dessous de la tour du Prince, donnerait lieu de penser avec assez de fondement, que

-les Ouvriers employés aux travaux de césniin es , étaient des criminels condamnés aux travaux des

mines. Ces masures présentent en effet l'aspect d'un bagne ou d'un. bâtiment destiné à de S forçats (1).

(I) Le Journal historique et politique de -Genève de

z773 , décrit ces ruines comme celles d'une ville romaine Alpicole , qui avait été nouvellement découverte par des

Volume 22.

V