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Ancien ves-
tige de fonclerio.
'MONTAGNES D?FrUEZ
Après avoir examiné avec le plus grand soin
l'étendue des masures et des décombres de Brandes, je m'occupais de la recherche dés
ruines de la fonderie où devaient se traiter les minerais extraits et préparés. Des scories recueillies dans le lit du Riftort , nie donnèrent quelque espoir à ce sujet ; mais après les avoir examinées avec soin , je n'y reconnus que des scories de forges à marécha. Mes recherches furent également infructueuses vers l'Ouest sur les bords du Bruyant , et j'ai lieu de présumer que la fonderie où. se traitaient les minerais .préparés , ne pouvaient être que dans' quelques parties plus éloignées , et peut-être dans les va' liées inférieures de l'Oisans où les forêts étaient plus abondantes (1). Quelques précédé les schistes et les calcaires argileux, quelquefois il alterne avec un calcaire schisteux, et dans ce cas ils contiennent l'un et l'autre des masses de minerai de plomb comme on le voit à Arzeliers , Larague et Payre , dans les Hautes-Alpes, ou à Piégu Curban et Saint- Genis , dans les Basses-Alpes. (i) La Romanche ayant plusieurs fois inondé la vallée de l'Oisans , et chargé son sol des dépôts des eaux des lacs qui s'y sont formés à différentes époques , il n'est pas surprenant qu'on ne retrouve plus les vestiges de cette ancienne
fonderie ; mais il est cependant des endroits qui se rapportent assez bien avec l'idée de la fonderie qui avait pu être établie. Le premier et celui qui me paraît le plus vraisemblable , est celui où est aujourd'hui la fonderie impériale d'Allemont 5 lors de sa construction en 1768 , on découvrit dans les l'ouilles des fondations une très-grande quantité de scories, laitiers et mâchefers. Cet endroit était désigné dans les anciens titres et parcellaires de la coinmune d'Allemont , sous le nom des fourneaux , sans que la tradition eût jamais pu déterminer d'où venait cette déeiornineion.
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personnes .çint présumé, je ne sais sur quel fondement,«que les minerais de Brandes étaient traités par l'amalgame ; je n'ai.rientrouve qui pût appuyer et donner la plus légère vraisemblance à cette opinion ; il n'existe pas un seul vestige de fourneau de, grillage, et je. crois que les,inortiers de grès quartzeux, qu'on voit encore près de ces ruines, n'étaient, destinés qu'à écraser et pulvériser les minerais (1).
Mines du Lac-Blanc. Le Lac-Blanc est situé au Nord-Est d'Huez , Situation entre les montagnes des petites Rousses , et la de ce lac. pente occidentale des grandes Rousses (2) dont il reçoit l'écoulement des glaciers ; ce lac est (i) Le pays n'offre d'autres mines de mercure que ,
1.. celle de Gellançon , près de Saint-Arey, , dans le canton de la Mure , à six myriamètres Sud de Grenoble, et huit Sud-Ouest de Brandes. Cette mine , dans laquelle on a fait des travaux à une époque inconnue , et qui ont été découverts en 5784 par les recherches de M. Schreiber ; cette mine, dis-je n'a jamais fourni que des échantillons de collection; et a'. les indices de mercure qui se trouvent dans les minerais argentifères des Chalanches d'Allemont, soit à l'état natif, soit à l'état sulfuré. Dans la supposition où on aurait travaillé les minerais de Brandes par l'amalgame , on n'aurait pu suivre ce procédé qu'en tirant à grands frais du mercure de l'Istrie et de la Carinthie par l'Italie , et les difficultés ou les frais de transports n'auraient jamais permis de l'employer avec avantage au minerai de Brandes. (2.) Cette chaîne de montagne est une des plus élevées du Départein'ent de l'Isère ; elle est le prolongement de la chaine des rocs, des grands glaciers et de Saint-Hugon ; mais elle eu est séparée par la vallée de l'011e qui. ses sources audessus de Saint-Sorlin , dans le Mont-Blanc.