Journal des Mines (1807, volume 22) [Image 178]

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ES'nE PLOMB scories qui existent encore près de leurs exploitations; mais depuis long-teins on y avait à peu, m

DU BLEYBER G.

Depuis qu'on a commencé à laver ces sables,

près renoncé, parce qu'on trouvait bien plus de profit à le vendre en alquifoux qu'a le con-

les plombs s'étant maintenus à un très - haut prix , cela n'a fait qu'augmenter le zèle des laveurs, et partout il s'est élevé des fonderies,

vertir en plomb ; s'était seulement lorsque l'alquifcmx n'était pas demandé qu'on cherchait à le fondre porir en trouver le débit , et l'on s'y déterminait avec d'autant plus de répugnance , que ce schlich est pauvre , ainsi que je le dirai tout-à-l'heure.

dont la plupart appartiennent à des particuliers qui n'ont aucune part dans les mines, et qui ne fondent absolument que le schlich retiré de la rivière. Il y a maintenant /5 fonderies alimentées par le schlich qu'on retire du Bleyberg ou du Blei-

Depuis quelques années il s'est opéré une

bach ; mais ces 15 fonderies ne sont pas toujours

heureuse révolution- à cet égard dans les usa-

ges du pays ; c'est sur-tout à l'industrie de

M. Abels qu'on la doit. Ce particulier a pensé qu'on pouvait avec avantage relever les sable que roule le Bleibach , et qui sont emmenés au sortir des lavoirs. De cette façon il a repris, avec très-peu de frais, un: .schlich peu propre à faire de Palquifoux, mais excellent pour foudre, et rendant de 0,20 à o,3o de plomb, tan., dis que le meilleur alquifoux ne rend pas plus de o,40. Ce schlich s'obtenait à :très-bon marché,

puisqu'un homme pouvait en laver plusieurs. quintaux dans une journée ; aussi cet exemple fut-il bientôt imité, et dans ce moment on voit les riverains du Bleibach occupés sur plusieurs lieues de son. cours à retirer et à laver le sable qui coule dans son lit; ils vont le chercher jusque dans le sol formé par les anciens attérisSe-

mens ; et les exploitans eux-mêmes, voyant

quelle était la richesse qu'ils avaient abandon-

née jusqu'alors, font relaver les énormes tas de sable qui étaient amoncelés près des lavoirs.

en activité, de sorte qu'on peut en réduire le nombre à io environ, qui encore ne travaillent guère que dix mois par année, et produisent, chaque fonderie, pour un mois de travail, en-

viron /6o saumons de So kilog. , ainsi c'est par. mois 8o,000 kilog-. de plomb que fournit de Ble-yberg , et 800,000 kilog. ou8,000 quintaux métriques à peu près par année. Tout ce plomb se verse en France et se vend principalement à Strasbourg , Lyon Paris, Bruxelles , .etc. ou de Co' sous le nom deplombd'Alleniagae logne.

Le prix actuel en est de 70 à 75 fr. les loo

kilogrammes (1). Le lavage des anciens :sables ne pourra pas toujours durer, et peu d'années encore verront épuiser cette ressource , qui pour le moment aura fait beaucoup de tort aux (1) D'après les données ci-dessus , 20,000 quintaux sué-triques de schlich à 32 fr. prix moyen, rapportent au Bley-

berg en numéraire 640,000 francs et les 8,000 quint,

mét. de plomb marchand, au prix moyen de 72 fr. 5o c. r.---.58o,000 fr. en total sa2o,000 francs;