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DIT FER,
TATS D'OXYDATION
La chaleur ayant été assez modérée, dans la première expérience , il ne remarqua aucun changement dans le poids de l'oxyde : son volume était considérablement diminué ; il avait pris l'éclat métallique ; mais sa poussière était rouge, et tout annonçait qu'il n'avait éprouvé aucun changement chimique. La seconde et la troisième expérience', faites à une température plus élevée, laissèrent apercevoir une diminu-
tion très-sensible dans le poids de l'oxyde : elle était de o,o65 dans la troisième expérience. L'oxyde était mélangé d'oxydule , et beaucoup de parties étaient attirables à l'aimant. L'auteur remarque en outre que le creuset de liesse fut
attaqué, et que quelques parties avaient été imbibées assez profondément : il regarde cepem." dant ces expériences comme concluantes , et s'exprime ainsi dans son résumé : cc L'oxyde » de fer est ramené à l'état d'oxydule par une chaleur suffisamment forte , telle que la chaleur rouge - blanche ; mais par une chaleur DD plus faible ( la chaleur rouge) sa composition. D, n'est pas changée ; il éprouve seulement quel)) quefois une altération dans sa couleur ».
Cette conclusion ne peut être rigoureuse,
qu'autant que l'action des terres du creuset sera supposée nulle , par rapport à la désoxydation du métal : mais tout porte à, croire, au contraire , que les terres ne se vitrifient jamais qu'avec l'oxyde noir, et que leur affinité pour cet oxyde suffit pour ramener l'oxyd.e rouge à cet état, et en dégager de l'oxygène à une haute température.
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IV. B. echerches sur la manii.re dont le fer et ses
oxydes se comportent avec l'acide nitrique.
Je me bornerai à rapporter les conclusions
de l'auteur.
cc L'oxydule ne se dissout pas facilement dans
l'acide nitrique ; il y demeure long-tems sans altération : pour le dissoudre il faut faire bouillir dessus de l'acide assez concentré ».
cc L'oxyde complet (oxyde rouge ) se dissout plus facilement dans cet acide, qu'on ne ledit ordinairement dans les traités de chimie. L'oxyde
rouge calciné se dissout dans une quantité suffisante d'acide bouillant , médiocrement concentré. L'acide étendu n'a aucune action sur lui. Lorsqu'il est récemment précipité , la dissolution est très-facile )). cc On doit se représenter la dissolution trique d'oxyde rouge de fer , Comme une dissolution de nitrate dans de. l'acide libre. Si l'on sature celui-ci avec du fer métallique, ou. si on, le vaporise , on obtient le nitrate de fer insolubie dans l'eau, mais soluble de nouveau dans l'acide nitrique. C'est cette combinaison. qu l'on regarde Ordinairement coninie de l'oxyde pur , lorsqu'elle se sépare de la dissolution cc En faisant évaporer lentement et avec précaution la dissolution nitrique de fer, elle sépaissit et finit par se prendre en niasse sans se décomposer, mais l'air humide lui rend bientôt l'état liquide c, Si l'on fait agir à froid de l'acide nitrique
étendu sur du fer métallique, il se forme du
nitrate d'oxydule , mis il n'est pas permanent