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EXAMEN
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B. Caractères chimiques; par le Docteur John.
4. Par la voie sèche. ei.) Le -vvernérite ne se boursouffle ni ne se fond ..au .chalumeau sur un support de charbon : il rougit au blanc , perd sa transparence (i) , et il ne s'unit pas au borax , mais il se fond avec le sel microcosmique ; le globule obtenu est jaune pendant qu'il est chaud et cette couleur disparaît par le refroidissement. io grains de ce minéral, placés dans un creuset de porcelaine , furent soumis au feu du fourneau à émail de la fabrique de porcelaine de Berlin les cristaux perdirent leur transpal
renée, et prirent une couleur gris de cendre,
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sans avoir été fondus. h. Par la voie humide. Le -vvernérite se fond au creuset d'argent, avec cinq fois son poids de potasse caustique :
la masse refroidie est colorée légèrement en
bleu, et communique cette couleur à l'eau dans laquelle on la délaye. L'acide muriatiqueforme une dissolution complète .d'une couleur jaune rougeâtre. L'oxalate de potasse Versé dans cette dissolution, en précipite de l'oxalate de chaux : les prussiates y occasionnent un précipité bleu très-
abondant ; la potasse liquide y fait naître un; (1) 11 faut supposer que le fragment soumis à l'expérience , iietait pas opaque comme l'échantillon sur lequel
ra description ci- dessus a été faite. (Note du Tiaducteur.)
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DIT VVERNIIITE. 371 précipité brun, dont une grande partie se redis-
sont dans l'excès de cet alcali. De ces essais préliminaires, variés de plusieurs manières, j'ai conclu la présence de la silice. l'alumine, la chaux et l'oxyde de fer,
dans le minéral examiné.
C. Analyse.
loo grains de vvernérite augmentés 5 grains pendant la porphyrisation dans le mor-
tier d'agate, furent mêlés avec cinq fois au-
tant de potasse caustique, et tenus rouges pendan t:,une demi-heure, à l'état plteux. La masse
fendue fut délayée dans l'eau, et ensuite dissoute par l'acide .muriatique en excès , à l'exception d'une très - petite portion sur laquelle
on réitéra la fonte avec la potasse. La dissolution muriatique colorée en jaune, fut évaporée jusqu'à siccité dans une capsule
de porcelaine, et le résidu fut mis à digérer
pendant une demi-heure avec de l'eau distillée. Il resta une substance pesant 56 grains + après, avoir été rougie au feu : les acides n'avaient aucune action sur elle, et elle présentait d'ailleurs tous les caractères de la silice. Il faut en
déduire les 5 grains enlevés au mortier d'agate.
La liqueur de laquelle on ayait sépué 8itice, fut décomposée par l'ammoniaque pure, et le précipité fut rassemblé sur un filtre et lavé avec soin. La liqueur filtrée était parfaitement transparente et incolore. .
c.) La liqueur ammoniacale (b) fut réduite la moitié de son volume par évaporation, et