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iotredoeThéorie
-, cris-
taux,
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TE.AfTE ELEMENTAIRE
DE MIN 11.ALOGIE.
troisième un abrégé de toutes les opérations qu'exige l'exploitation des mines. Nous allons jeter un coup d'oeil :rapide sur les différentes
autres la manière ingénieuse avec laquelle
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parties de l'ouvrage de M. Brongniard. Après quelques observations générales sur les propiétés qui distinguent les minéraux des VéhétallX et des animaux, l'auteur expose les ,phénomènes de la cristallisation et les règles que suit la nature dans la forme des cristaux. Ce chapitre contient un abrégé succint de tout ce que la chimie nous a appris jusqu'ici sur la cristallisation, et de la théorie géométrique que l'on doit aux longues et ingénieuses recherches de M. Haiiy, et qui est si bien développée dans son savant Traité. Il serait peut-être à désirer
que cet exposé fût plus étendu, car il est à
craindre qu'il soit insuffisant pour mettre les élèves des lycées en état de connaître cette belle théorie. Sans doute il n'est pas nécessaire que tous les jeunes gens des lycées possèdent à fond l'application du calcul à la mesure des cristaux, et soient en état de la prati-
> quer; mais il nous a semblé que l'auteur aurait pu, sans entrer dans tous les détails , ne pas se
borner à rapporter les résultats, et faire connaître comment on a réussi à appliquer la g,éo-
inétrie aux cristaux , au point de déterminer leurs angles à moins d'une seconde' près , et sur-tout quelles sont les données-que l'on emploie dans ces calculs. Rien n'était plus capable
de frapper l'imagination , non pas seulenient d'un savant, mais d'un simple amateur ; l'auteur a craint sans doute d'être entraîné dans de trop longs détails ; niais nous pensons qu'il eût suffit de rapporter quelques exemples, et entre
M. Haii-y a déterminé rigoureusement les angles du rhomboïde primitif de la chaux carbonatée (1). L'auteur passe ensuite à l'examen des propriétés communes ou particulières qui peuvent servir à distinguer les minéraux entre eux. Ce sont tous les caractères physiques et chimiques.
On sait qu'il n'y en a qu'un petit nombre qui puissent dans tous les cas servir à. faire reconnaître un minéral. L'auteur s'est attaché à faire sentir le plus ou moins d'importance de chacun de ses 'caractères. Nous ne le suivrons pas dans cet examen ; nous .observerons cependant qu'il nous a paru avoir Un peu trop déprécié celui de la., couleur daiWies pierres. Sans doute il e-è-
rait absurde de vOulbir classer les pierres d'après leur couleur, et il y- a bien des années que les minéralogistes sont d'accord à -cet égard; mais il n.e s'ensuit .pas qu'il faille négliger ce caractère, qui dans l'usagé habituel -est souvent extrêmement utile. il est bien vrai que plusieurs minéraux affectent beaucoup clé couleurs différentes ; mais il est également-vrai que la coloration d'un minéral se renferme habituellement, à l'égard même de ses variations, dans (t) On sait qu'il s'est fondé pourcela sur deux suppositions qu'il était impossible de ne _pas lui accorder, savoir , quo les cristaux de chaux carbonatée en prismes à six faces , sont réellement des prismes hexaèdres réguliers ,et que les si::c' cassuftes. lamelleuses que l'on obtient sur trois des arètes Cie chaque base dans ces prismes, donnent 2 angles exactement de i35° , comme on le reconnah sensiblement avec le goniomètre,
Caractères des minéraux.