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418 SUR LES PHOSPHATES DE CHAUX, DE FER
phoriqué.- Le carbonate d'ammoniaque produit le même effet. Les hydre-sulfures :-et les prussiates décom-
posent les dissolutions de phosphate de fer. L'acide sulfureux, et sur-tout l'hydrogène sulfuré, les ramènent au minimum.
Il n'est aucun bon moyen de n le phosphate de fer d'un excès d'oxyde. J'ai essayé de ramener l'un et l'autre au mininnim par l'acide sulfureux, et de saturer ensuite par du fer métallique; cela n'a pas réussi. L'acide phosphorique forme avec l'oxyde de fer au minimum, un sel qui diffère du phosphate maximum , et dont il se rapproche en se décomposant. Lorsqu'on -verse un phosphate alkalin dans une dissolution de fer au minimum , il Se.fait un précipité volumineux d'abord parfaitement blanc, qui passe promptement au gris de lin:, et qui, si on l'agite dans l'eau, ou st on l'étend ,
Phosphate de fer au minimum.
humide sur un filtre, devient bientôt ,bleu verdâtre, à peu près de la nuance que prend
l'oxyde précipité par l'ammoniaque des disso" lutions vertes de fer. On peut le sécher à l'air sans qu'il change; mais pourpeu qu'on chauffe. la couleur s'altère. Elle est complètement déli truite par la calcination, et remplacée par urië teinte jaune d'ocre foncée. Alors le sel est déu composé, et totalement con:Yétti en phosphate maximum avec excès d'oxydei ce qui prouvé qu'il faut plus d'acide phospherique pour turer de l'oxyde rouge qu'une égale quantité d'oxyde vert. Au reste, le phosphate minimum est très-peu permanent, et -ne peut être qu'aperçu. Quand il est pur il est blanc, et donne
, etc. 419 un précipité de même couleur avec les prusDE PLOMB ET DE MANCANISE
siates. Il se dissout à froid dans l'acide acéteux. La liqueur se décompose par l'ébullition, et dépose du phosphate maximum jaunâtre. Le nitrique le dissout avec dégagement de gaz ni-
treux, et le fàit passer sur-le-champ au maximum. Les autres acides s'y unissent sans l'altérer.,- Les carbonates saturés le précipitent complètement de ses dissolutions. L'ammoniaque et son carbonate le redissolvent en jaune brun. Les alkalis fixes, les prussiates et les hydro-sulfures le décomposent. Le phosphate bleu de fer est déjà en partie
maximum. Il donne un prussiate d'un bleu d'au-
tant plus foncé, que sa nuance est elle-même plus intense, et bien plus encore s'il est jaune d'ocre. Il serait difficile de doser le phosphate de fer au-minimum , puisqu'on ne saurait le peser ni le conserver intact. J'ai trouvé que sa composition se rapproche beaucoup de celle du phosphate au maximum et qu'il contient un peu moins d'acide que celui-ci. J'ai éprouvé quelque difficulté à préparer du phosphate de plomb pur avec un poids donné
de métal, il m'a paru plus facile d'en déterminer la composition par l'analyse.
J'ai pris io g. de phosphate, obtenu par le mélange du nitrate de plomb et du phosphate d'ammoniaque ( la liqueur étant légèrement' acide). Je les ai fait dissoudre dans l'acide nitrique pur, et j'y ai ajouté de l'acide sulfurique jusqu'à ce qu'il ne se fermât plus de précipité. J'ai obtenu iog,45 de sulfate. L'ammoniaque a fait ensuite un léger dépôt dû la chaux et au
Composi-
tion.
Phosphate de plomb.