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DE QUELQUES MINERAIS DE FER
En comparant le résultat de l'analyse précédente, avec celui d'une analyse que j'ai faite' du laitier formé dans le fourneau de Geislauquand l'opération va bien, on est con-. duit à penser qu'il existe réellement des pro-. tern' portions dans lesquelles les mêmes terres doi-:
vent se trouver dans un fourneau, pour que'
la fonte des minerais -de fer se fasse avec économie et succès. Laitier du fourneau de Geislautern en verre assez transparent Silice
Chaux. Alumine Oxyde rouge de fer. . Oxyde de manganèse. Une trace de cuivre. .
49 30 15 . .
ET PRODUITS DE FOURNEAU DU CREUSOT.
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S'coriesduhautfourneall du Creusot , quand la fonte ne va pas bien.
Cette scorie est mal vitrifiée, très - poreuse, presque noire : elle ne contenait pas de grenailles de fonte, et je ne la regarde pas comme des plus mauvaises que l'on retire du fourneau. Quand les scories sont pâteuses et que le fourneau est engorgé, laibizte est blanche et beau-) coup moins fluide qu'à l'ordinaire.
J'ai trouvé, Silice. . . Chaux. Alumine. Oxyde rouge de fer . . Une trace de manganèse.
39,5 35,6 18,0 3,o
D)
98,0
La coïncidence est si parfaite qu'on peut être
tenté de l'attribuer au hasard ; mais elle est aussi tellement remarquable , qu'on ne peut s'empêcher de croire que la proportion des
principes terreux, qui a été déterminée pa.r des essais faits dans l'un des fourneaux, ne se rapproche beaucoup de celle qui a été trouvée de.
la même manière dans l'autre (1). Au reste ,,
il faudrait un grand nombre de faits anal°, gues pour donner à cette conjecture toute la, solidité que son importance réclamerait.
(i) Les minerais employés à Geislautern , sont des mines de fer argileuse auxquelles on ajoute de la canine ou pieu e calcaire.
96,1
Quoique les principes de cette espèce de laitier soient les mêmes que ceux du précédent, les proportions sont sensiblement différentes ; on peut sur-tout remarquer que la silice y est en moindre quantité, tandis que les deux au-
tres terres y sont au contraire en plus forte
proportion. Les causes qui tendent à déranger la marche d'un fourneau , sont assez nombreuses , et est souvent difficile de découvrir celle qui ale plus d'influence : une diminution_ dans la quantité d'air fournie par les machines souffiantes , une variation dans le combustible, et sur-tout dans les mélanges terreux , suffisent pour que les laitiers deviennent -pâteux, et que le fourneau s'engorge ; quelle que soit la cattsd