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SUR UN CR USTACE
pierre prouve seulement qu'il n'était pas compatriote de ceux qu.e nous Venons de décrire. L'animal est roulé sur lui-même à la manière des oloporte§; sa Partie postérieure est semaux SIes de la'Hunaudière , mais l'antérieure est couverte par un bouclier aussi large que le corps sur lequel on reconnaît les deux yeux qui sont écartés l'un de l'autre. Quoique ce bouclier ne s'étende point en arrière, et ne couvre 'point la partie postérieure comme celui des limules , on est néanmoins tenté au pre mier aspect de placer cet animai dans leur sillage; mais 'neitis avons indiqué la raison qui empêche de le regarder comme un: polygnate. Son attitude roulée Contribue encore à le rap-
peocher des cloportes, ainsi que l'écartement de 'ses yeux , qui étant d'ailleurs sessiles, l'éloignent des écrevisses et des autres crustacés pédiocles. Nous pensons donc que c'est prèS des cloportes, des lygies , des sphéromes , etc. que doit être la place de cet animal ; mais s'en distingue par des caractères bien tranchés tels que l'étendue de la tête ou du bouclier qui la couvre, les trois rangs d'écailles qui cuirassent la- partie postérieure, et l'absençe au moins apparente d'appendices on organes particuliers situés vers la queue. Nous observerons en outre M. Blumenbach , tom. II, S'ect. i6. des Pétecations.t Insectes inconnus, pag 412 , où se voient deux ligures gravées de ce fossile, très-correctes et bien exécutées. L'au-
teur de cet excellent Abrégé d'Histoire naturelle , en fait mention sous la dénomination de trilobites. 1,,es Allemands
le nomment kaafér ou cncadumuschcl nom impropre. - Note de ..7.
RENFERME DANS QUELQUES SCHISTES.
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que Si on ne retrouve pas dans les genres que nous croyons voisins de celui-ci, une cuirasse composée de plusieurs rangées d'écailles, on verra du moins dans plusieurs les anneaux garnis sur les côtés de pièces articulées : c'est ce qu'on peut remarquer particulièrement dans ceux qui sont isolés. Le but de ce Mémoire étant seulement de démontrer que dans des schistes non calcaires qui se rapprochent de ceux regardés comme primi-
tif, on peut reconnaître des débris d'êtres
organisés qui existaient avant eux, il nous a paru suffisant de démontrer l'analogie de ces êtres organiques avec un fossile plus complet,
déjà connu des naturalistes, et que par cette raison nous ne croyons pas devoir décrire ici ; mais nous allons lui comparer encore les débris d'un autre animal que l'on. rencontre dans par leur caractère les schistes d'Angers, semblent se rapprochr beaucoup des schistes les plus anciens, et qui cependant sont évidemment postérieurs à l'existence des corps organisés dont ils renferment les débris (1). Tous ces débris paraissent avoir appartenu à des individus de même espèce qui ont souffert (1) Dans une note lue l'année dernière à la Société philo.. mathique , et dans laquelle j'avais réuni sous un même point de vue les rapports qui lient au fossile de Dudley celui des schistes de la Minaudière , près de Nantes , ainsi que celui
des schistes d'Angers, j'ai cité des argiles grises qui ont très-bien conservé l'empreinte en relief d'un fossile semblable, auquel conviennent parfaitement les caractères indiqués dans les descriptions qui font l'objet de ce Mémoire.
Note de J.