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SUR UN CRITSTAC il est donc probable que nous voyons ici les trà:*
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ces d'un chaperon ou bouclier qui couvrait à peu près la moitié du corps. L'analogie de ce .crustacé avec celui de la Hunaudière , nous
- parait démontrée maintenant ; mais malgré le
peu de netteté des traces que nous en avons nous reconnaîtrons qu'il en diffère par son chaperon qui est plus long que large, tandis que dans l'autre, que nous n'avons plus sous les yeux, nous le croyons plus large que long. Les empreintes d'Angers ont de deux à trois
décimètres de longueur, et l'animal devait
- avoir environ vingt à vingt - cinq centimètres
de circonférence. Au reste, ces vestiges d'animaux nous paraissent remarquables, en ce qu'ils indiquent deux crustacés sessiliocles , dont la partie antérieure est garnie d'une grande pièce écailleuse; ce qui ne s'était guère rencontré jusqu'à présent que dans les crustacés pédiocles et dans les polygnates. Quant aux pattes et autres organes qui peuvent se trouver sous la partie inférieure de ces
animaux, nous n'en avons jamais vu aucun vestige ; ce qui nous porte à croire que leur dimension et leur consistance étaient peu considérables. Nous ne décrirons point ici le schiste ardoise dont on exploite des carrières dans les environs d'Angers ; il est décrit par (Brongniart,
tom. i, pag-. 554 ) , et d'ailleurs il est connu de tous les minéralogistes. Nous observerons seulement ici, que dans ce local il n'est entouré que de roches appartenantes à d'anciennes alluvions, et qu'à la simple inspection des échan-
RENFERM DANS QUELQUES SCHISTES.
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tillons , qui ne renferment aucunes empreintes d'êtres organiques, il est impossible de les dis-
tinguer des ardoises des terrains primitifs des Hautes-Alpes. On doit donc les regarder comme les plus anciens témoins de l'existence des êtres organisés : nous observerons même que les
schistes avec empreintes , qui recouvrent les houillères, paraissent devoir être rapportés à une origine plus moderne à cause de leur texture, et sur-tout à cause de la quantité de végétaux dont ils renferment les empreintes. Ne pourrait- on donc pas supposer que la substance schisteuse de la Hunaudière , et le schiste ardoise des environs d'Angers, ont été formés dans le sein des eaux à une époque antérieure à l'existence des continens, et par conséquent dans un tems où la partie du globe qui les renferme ne produisait point encore de végétaux terrestres, tandis que les houillères de
Saint-Georges de Montrelaix et de Nort, qui en sont peu éloignées, et qui se trouvent également dans le bassin de la Loire, auraient été formées postérieurement, et auraient renfermé les débris des premiers végétaux produits par le continent nouvellement sorti du sein de la mer.
Cette conjecture nous paraît démontrée,
10. par l'absence des empreintes végétales dans la substance de la Hunaudière , et dans les ar-
doises d'Angers , qui ne contiennent que des restes d'animaux marins ; 2°. par la grande quantité d'empreintes de végétaux, et sur-tout de roseaux que contiennent les schistes des houillères voisines ; et 30. enfin , par l'analogie de la substance de la Hunaudière et des