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AVEC LA TOPAZE.
pAuNroN DE LA PYCNITE géométrique de mon Traité (1) , qu'à l'aide 44
on obtient toutes d'une pareille les formes secondaires, par des lois de décrois.substitution'
sement dépendantes du noyau hypothétique, avec la même précision que si l'on était parti du véritable noyau ; en sorte que quand on a ensuite découvert la forme de ce dernier, il est h
facile d'-y ramener les expressions des décroissemens qui avaient donné les formes secondaires.: On peut même , en se servant du noyau hypothétiqrte , démontrer, tout aussi bien qu'à l'aide
du véritable, qu'une substance constitue une espèce à part, ou doit être réunie à une espèce déjà classée : car le rapport qui existe né-
cessairement entre les' dimensions de la molécule supposée et celles de la véritable, permet de prendre indifféremment l'une ou l'autre pour type, lorsqu'on ne veut que circonscrire les espèces dans leurs limites. Je puis citer ici
comme exemple, la topaze elle-merne , puisque la forme prismatique, dont j'ai parlé, m'a servi, il y a environ vingt-cinq ans, à rapprocher les topazes du Brésil de celles de Saxe, dont Romé de l'Isle les avait séparées, d'après les diversités de forme que lui avaient offertes les_ cristaux de ces deux substances (2). Des observations récentes m'ont fait aperce-
voir, dans les topazes, des joints obliques qui sont sur-tout sensibles , à l'aide d'une vive 1u(1) Tome 2, p. 15 et suiv. (2.) Essai d'une théorie sur la structure des cristaux p. 488 et suiv.
45 mière et qui donnent, pour la véritable forme primitive octaèdre rectangulaire (fig. 1), divisible parallèlement à la base commune des deux pyramides dont il est l'assemblage (1). Cette dernière division , qui est très-nette , est celle dont j'ai parlé, et qui n'a échappé à per-
sonne. Pour revenir maintenant à la pycnite , ayant fait depuis peu l'acquisition d'un morceau de
ce minéral, je vis un .cristal plus gros que les autres, qui avait trois f.a.cettes obliques, dont l'une était située à l'un des angles de la base , et les deux autres remplaçaient les bords adja, cens à cet angle. Ayant détaché le' cristal, je trouvai que ceux de ces pans, sur lesquels naissaient les deux dernières faces ,faisaient entre eux un angle .d'en-viron 124 deg. plus fort de 4 deg. que celui du prisme hexaèdre régulier,.. Entamant mouvoir la partie fracturée du même
cristal à lumière d'une bougie, j'aperçus un. joint d'un éclat très -vif , parallèle à la base du prisme, et quatre autres joints beaucoup
moins apparens qui conduisaient à un octaèdre rectangulaire, et dont les inclinaisons étaient sensiblement les mêmes que dans les topazes (2).
La figure 2 représente la moitié supérieure du cristal:dont il s'agit, en la supposant complète. Ayant mesuré les incidences des faces. obliques (i) L'incidence de M sur Als est de 122 d. 42/ , et celle de P sur 13' est de 88 d. 2 . (2) Ce cristal ne m'a offert aucuns joints parallèles à l'axe. -Ceux qu'on croit apercevoir dans les cristaux ordinaires, proviennent de ce que lès groupes dont ils font partie se