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RECHERCHES SUR DIFFLIENS TRODUITS
DES VOLCANS.
se, soient plus occupé .de l'origine de cés sables que de leur nature ; leurs ouvrages .du moins ne fournissent aucune donnée .à.,cet égard : donc été réduit à mes propres ressources dans le travail que j'ai entrepris sur cette matière. Je .dois dire en- outre, avant de rendre compte de nies recherches , qu'elles ont été faites sur
par leurs élémens chimiques. Je puis ajouter que l'identité s'est soutenue à tous égards , dansles expériences comparatives que j'ai tentées. Ceci est un résultat constant que je consigne par anticipation, afin de faire sentir combien il serait: indifférent que j'aie été trompé sur le gisement de quelques échantillons. Je vais exposer main-.
des échantillons , dont la localité 'm'était parfaitement connue. Lesnns provenaient des collections de M. Haiiy. , -de M. de la Metherie , de M. Besson, et de celle de Dolemieu , qui appartient actuellement à M. de. Drée ; les au-, tres ont été, recueillis par moi-même dans différens voyages. J'ai cru d'ailleurs devoir examiner à part une certaine classe de roches volcaniques, dont l'origine est. encore contestée par plusieurs minéralogistes distingués. Or; on sait aujourd'hui que ces roches sont exactement semblables aux 'produits les plus récens des feux souterrains (i) , soit par leur contexture, soit par les minéraux composons, soit CO Elles n'en diffèrent que par certaines circonstances de leur gisement actuel : ailes se présentent effectivement sous la forme de couches morcelées, superficielles et de peu. d'étendue , en lambeaux tout-à-fait isolés , sur des hauteurs , et dans des pays où il n'existe réellement aucune apparence de foyer volcanique éteint ou brinant. Il est, sans contredit, fort difficile d'expliquer le morcellent eut et l'isolement de ces roches ; mais leur identité parfaite, soit avec les laves qui affectent le même gisement dans les volcans en activité , soit avec les produits que les feux souterrains -vomissent journellement , n'en est pas moins constante. Cette identité est un fait irrécusable., une vérité purement d'observation qui a été annoncée il y a long - teins par M. Desmarest, M. de Faujas et Dolomicu., et qui depuis.
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tenant la série de mes observations et de mes expériences. S.
1.
J'ai dû chercher d'abord à découvrir les
traces du fer titané dans les _roches volcaniques de chaque classe, en les examinant sans
les derniers voyages en Italie, à Ténériffe, à l'île de Bourbon , et dans Pintérieur de la France , a été mise dans tout son jour. Si j'insiste , au reste , sur une donnée aussi positive, c'est parce que je sais qu'elle n'est pas encore bien connue dans les écoles dé minéralogie du nord de PEurope,qui pour la plupart paraissent être absolument en arrière sur tout ce qui concerne les phénomènes inexplicables de' la vol canicité. Parmi les preuves nombreuses que je pourrais donner d'une telle assertion , je choisis la suivante parce qu'elle est liée à mon sujet. Dans tous les ouvrages minéralogie, fondés sur le système de M. Werner, on voit arriver après les descriptions des espèces basalte et klingstein , celle de l'espèce lave.
Or cette distinction offre tout à la fois une erreur et un
double emploi ; car il est avéré que les courons lit hoïdes les plus modernes, ne présentent dans leur intérieur aucune autre matière compacte que du basalte parfaitement caractérisé , quelquefois du lilingstein ou bien une pâte qui tient plus ou moins de Pun ou l'antre de ces extrêmes. L'espèce lave, dans l'acception admise par les auteurs de PéCble de Freyberg ,. est évidemment un être de raison. Quant
a la description qu'ils donnent de cette base imaginaire de
.