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DES VOLCANS.
RECIIED CUES SUR DIFFERENS' PRODUITS
, et on les a soumis à l'action de l'acide muriatique pendant une
en pondre impalpable
demi-heure. Il ne s'est dégagé arienne odeur particulière pendant l'évaporation ; on a eu soin d'ajouter vers la fin un, grand excès d'acide. En filtrant ensuite, on a séparé un résidu
insoluble 'considérable qui a été mis à part. La dissolution muriatique a été évaporée à
siccité , puis mêlée d'un peu d'eau distillée.
Après avoir été ainsi traitée à plusieurs reprises et avec un soin particulier, elle a laissé déposer .précipité d'un blanc jaunâtre. Ce précipité n'a pu être recueilli que par le repos et la décantation de la liqueur : il a été séché et lavé avec une très-petite quantité d'eau ; on l'a ensuite fait rougir avec du carbonate de potasse, 'et digérer avec de l'acide muriatique il s'en est séparé un peu de silice. La nouvelle dissolution ayant été mêlée d'ammoniaque , on a obtenu un précipité blanc gélatineux, qui a été
recueilli et rougi au creuset de platine : il pesait 0,42 gr. , et n'était parfaitement soluble qu'après avoir subi l'action de la potasse caustique. Différentes épreuves ont démontré qu'il était entièrement composé d'oxyde de titane. On a repris la liqueur qui avait été décantée d'abord, et on a cherché à connaître seulement les parties métalliques qu'elle pouvait contenir : l'ammoniaque les .a toutes précipitées. Le dépôt
a été fondu avec quatre fois son poids de potasse caustique. On a séparé par ce moyen de l'oxyde de fer pur, qui après avoir été lavé et fortement rougi, pesait 3,22 gr. La lessive alcaline était légèrement colorée en Vert : elle a laissé déposer par l'ébullition o,o3 gr. d'oxyde de
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de manganèse. On s'est assuré qu'elle ne contenait plus que de l'alumine. On a examiné ensuite le résidu insoluble qui avait été mis à part : il pesait un peu plus des deux tiers de la masse employée, et consistait
en une poudre très-fine rude au toucher, de couleur grise, et parsemée de petits points d'un vert noirâtre. Cette poudre ne détournait plus l'aiguille aimantée, ce qui prouve que toutes les parties,' métalliques attirables avaient été complètement extraites. Cependant, en la décomposant par la formule ordinaire, on en a
encore retiré 0,65 gr. d'oxyde de fer, et o,o8 gr. d'oxyde de manganèse. On n'a d'ailleurs découvert aucune trace de titane pendant le cours de cette opération. On a soumis aux mêmes expériences que cidessus , et avec un égal succès , deux autres sortes de laves lithoïdes.. L'une, que nous avons déjà citée, provenait de l'intérieur du courant qui, en 1669, s'ouvrit un passage au pied du Monte-Rosso, et Tint se précipiter dans la mer après avoir enseveli une partie de la ville de Catagne. Dolomieu , qui a décrit cette lave, a reconnu que dans le courant, elle se trouvait Configurée en blocs irréguliers qui , en quelques endroits deviennent dés prismes parallèles. Du reste, sa contexture est porphyrique, et son aspect par-, fajtement lithoïde : elle ne présente presque aucune' cavité bulleuse. Sa base est un basalte d'un gris foncé, pesant ,. sec au toucher, résonnant sous le marteau , et offrant une cassure conschoïde inégale. Le grain de ce basalte n'est-pas Volume 23.
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