Journal des Mines (1808, volume 23) [Image 37]

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RECHERCHES SUR DIFdRENS PRODUITS

DES VOLCANS.

seules variétés de lave vitreuse, de ponce et de

Dans les Laves lithoïdes à base de feldspath comme celles du Mézin , terreux ou , de la cascade au Mont-d'Or, du Puy-de-Dôme compacte'

tuf qui fondent en verre blanc et qui ne sont pas magnétiques. J'ajouterai d'ailleurs que la quantité de titane obtenue a été constamment

en rapport avec celle du fer contenu dans

chaque sorte de lave (1). Voici maintenant les proportions. Dans les laves lithdides basaltiques noires informes, ou configurées en tables et en pris-

mes, comme celles des courans de Chalucet et de Murol , au Puy-de-Dôme, de Janjeac et el'Entraigues dans l'Ardèche , on trouve 1 Z1. 3 p. -7;. d'oxyde de titane.

Dans les laves lithoïdes basaltiques grises , comme celles des courans de Volvic, de Niedermenich , et de l'éruption de 1705 à Ténériffe, o,5 à 2 p. 2.. (1) La séparation de l'oxyde dé titane est en général très-délicate à suivre et très-longue à exécuter. Si on voulait se borner à reconnaître simplement la présence de ce métal dans une lave , on pourrait pousser l'évaporation à siccité de la dissolution muriatique , au risque de précipiter un peu de fer et d'alumine. Le dépôt traité par le borax au chalumeau, donne les flux colorés comme s'il était pur. Le mélange d'une petite quantité de fer altère au contraire la couleur des précipités par les réactifs. Pour se débarrasser de ce métal, il faut calciner fortement le dépôt et le faire digérer promptement dans l'acide muriatique. Le résidu est susceptible d'ètre recueilli sur le filtre : il faut ensuite le fondre avec Palcali pour en obtenir une dissolution. J'ai été à portée de reconnaître , pendant le cours de ces expériences, que les laves ne contenaient point de nikel ni de fer à l'état métallique, mais j'ai négligé la recherche du ch rôm e

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et du pavé de Pompeia , o,5 à i p. .77.. Dans les laves vitreuses, denses ou boursouffiées , qui fondent en émaux colorés, comme

celles qui composent le sommet du pic de Té-

nériffe, o,5 à 2 p. Dans les laves basaltiques très - poreuses telles que celle du cratère de Purasè , dans

la province de Popayan en Amérique ( variété qui m'a été remise par M. Bompland ) , dans les scories colorées qui environnent ordinairement les cratères de tous les pays ; celles de la

dernière éruption du Vésuve, par exemple, à3

Dans les cendres volcaniques, telles que le Vésuve en a lancé en 79 et 1794 (i), 0,5 à 3 pour Dans les tufs, la proportion d'oxyde de titane a varié depuis o,5 jusques à 4 p. On peut citer comme exemple de ces deux extrêmes le tuf qui sert de ciment à la brèchevolcanique de Pausilippe , et celui qui fait partie d'une brèche analogue au pied du mont Anis, près du Puy, département de la HauteLoire. Enfin je n'ai pas négligé d'examiner la terre

qui compose la matière de l'éruption boueuse (1) Cette variété m'a été remise par M. Leman , qui Pavait recueillie sur les terrasses de Naples au moment de l'éruption.

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