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OBSERVATIONS MINERALOGIQUeS
des traces d'une mer qui les a forinéS'ét qui
les a quittes bien plus tard que quelee's antreS parties de la Galicie. Les rochers calcaires et marneux qui se trouvent daus les côtes qui en-, tourent la ville de Léopol , fourmillent de débris de coquilles marines, et les collines même
si remarquables par le sablé mobile qui les
forme ,- recèlent dans ce sable des millions de petites coquilles. Vous trouverez aisément la hauteur de la plus considérable de Ces côtes, connue sous le nom de Sandberg , si -vens la voulez calculer d'après mes observations barce, métriques faites sur sa cime (i).
Cette montagne de sable, dont les pentes
couvertes sur une épaisseur de plusieurs pieds d'un sable mobile qui en rend rapides' la montée extrêmementpénible, pénible paraît former le noyau principal d'une chaîne coteaux qui, assez
en entourant la ville, s'étendent du nord au
midi en formant deux branches, dont l'une se dirige vers le couchant, tandis que l'autre se prolonge au levant. Là où ces deux branches se joignent, elles forment une espèce de joug qui va du levant au couchant. Ceux de ces coteaux qui . vont du levant: au midi, vont en montant- et- en s'agrandissant jusqu'au point de former les promontoires des crapacs; les autres, qui s'étendent par le couchant au nord, se perdent dans les plaines. Les couches de la marne (i) Vous trouverez la table de ces observations à la fin de
cette lettre. Le baromètre dont je me servais alors ayant une échelle en pouces de Vienne, je crois pouvoir calculer les petites hauteurs d'après Mariotte, à 63 pieds par ligne, ce qui donnerait la hauteur du Sandber, à 63 p. X 4=42, toises environ, au-dessus dela route de Cracovie à Léopol.
FAITES EN GALICIE. 111 qui sert de base à ces bancs de sable, vont dans les endroits où j'avais l'occasion de les obrerver du S. O. au N. O. Quel que grand qu'ait été le caprice des vagues qui formaient ces côtes, elles y paraissent pourtant avoir observé, en les formant, la même loi qu'on remarque partout dans la stratification des crapacs. On dit qu'il y a dans la colline de St.-Georp,-e à Léopol une grotte assez considérable, mais ,il me fut impossible de la voir. Il y a aussi une grotte dans iés rochers clé. marne, près de Stracz et de Janovv , par où je passais en allant à Sklo : le chemin de Léopol jusqu'à Stracz n'a rien d'intéressant. On parcourt une plaine de sable alternant avec la glaise noire des marais qui, près de Janovv, font encore des étangs très-vastes (1). Entre Janovv et Sklo , où le terrain un peu élevé est couvert de bois (2) , on trouve la marne et du grès trèsrécent, et à Sklo même, la marne et des marais. (i ) Ces étangs appartiennent à la Chambre des Domaines.
Un des plus considérables, l'étang de Janow, rapporte 20 à 3o,000 fi. de ferme lorsqu'on y pèche; ce qui s'y pratique une fois tous les trois ans. Il doit être mis à sec alors et TOUS sentez les inconvéniens qui doivent résulter d'une administation pareille. M. Besser a aussi observé que ce fut sur cet étang qu'on a tué un plongeon du nord (colymbus arcticus). M. Hacquet le possède dans son cabinet. (2) Je dois, pour vous parler des pierres plus intéressantes que la chaux et la marne, vous renvoyer à un de mes amis , le Docteur Besser,, qui, dans la plaine sablonneuse qui s'étend de Janow jusqu'à Wyszenki , a trouvé dans les envi-
rons de ce dernier endroit, sur une colline de sable, des cailloux roulés, d'un jaspe rouge et jaunâtre, d'un hornstein rougeâtre tirant sur le jaune et tacheté de blanc ; d'un liornstein grisâtre tirant sur le brun ; d'une autre pierre de