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PIERRES TOMBÉES DE L'ATMOSPIaRE
principes qui entrent dans la composition de: ces substances, sont au nombre de cinq ; silice, le fer, la magnésie, le nickel et le soufre. Le fer et la silice forment la plus grande partie ; la magnésie 'y est en quantité considérable, mais beaucoup moindre que les autres ; le nickel s'y trouve en petite proportion; le soufre en quantité indéterminée. La plus grande partie du fer y est à l'état tallique ; aussi n'est-il aucune partie de la pierre
qui, présentée au barreau aimanté, ne le fasse mouvoir sensiblement. On peut même avec cet instrument retirer de ces pierres, après les avoir réduites en poussière, une assez grande quantité de grains métalliques pour les étendre sous le marteau et éprouver ainsi leur ductilité. L'autre partie dii fer est ou combinée avec le soufre, comme dans les points pyriteux , ou combinée avec le nickel. Il résulte de ce court exposé, que les pierres mé-
téoriques tom bées le 24 décembre dernier dans l'Amérique septentrionale, ressemblent parfaitement aux pierres tombées du ciel à différentes époques, en France, en Italie, en Allemagne, à Constantinople (1), dans l'Inde etc. soit qu'on les compare ,quant à leurs caractères extérieurs, (iy M. Haïr Kougas Ingigian , auteur d'un ouvrage intitulé Egkang-Buzankian , imprimé à Venise en l'an 18o7 dans le couvent de St.-Lazare-des-Arméniens , parle de pierres tombées en juin 1805 , dans une des places de Constantinople nommée Etmeydany.M. le Méritissime Haïr IVIesrob , kartgbete, arménien très-instruit en chimie,. en minéralogie, et en général dans les sciences physiques ettnathématiques , a bien voulu me traduire cet article de l'arménien en français. La chute eut lieu en plein jour: les pierres
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soit que l'on considère leur composition chiseptentrionale mique. Le fait de l'Amérique circonstance digne de présente cependant une explosions celle de plusieurs remarque, c'est successives du même météore, suivies de nouvelles éjections de masses pierreuses métalli( qu'on ques. On dirait* que ce tolcan. aérien fois en rexpression ) a été trois me pardonne substances qui ne restravail pour rejeter des diffèrent essensemblent qu'à elles mêmes' renferme notre platiellement de tout ce que mode de formation est un pronète , et dont le manière blême qui reste encore à résoudre d'une pleinement satisfaisante.
tombèrent avec beaucoup d'impétuosité. On crut d'abord
- les agens de la police
que c'était l'effet de la malignité garde de jannissaires fut mise -vinrent vérifier le fait ; une pendant trois jours et trois nuits. L'odeur de en surveillance moment de la chute; la croûte soufre qui s'était fait sentir au ramassés
- leur forme aplatie
noire et brûlée des morceaux ramollissement qu'ils ont subi , donqui indique l'état de nèrent à penser que ces pierres étaient l'effet d'un météore aêrien , et l'on n'en douta plus dès-lors.