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DE QUELQUES PRODUITS DE FORGES
il serait à désirer qu'il n'y entrât jamais d'autres fontes ; celles que le commerce procure accidentellement apportent les mêmes inconvéniens que dans les forges à fer. La méthode qu'on suit à Rives est des plus simples ; elle se réduit à laisser couler la fonte à travers les charbons, en l'empâtant de scocries , et à la laisser un certain teins en bain
tranquille au fond du creuset. On coule les scories d'instans à autres, et on enlève à différentes époques les masses coagulées sur les
parois. Les unes sont poreuses et légères, d'un noir terne ; d'antres très-compactes ont une
cassure lamelleuse et brillante ; les plus pesantes, qui ont séjourné longtems dans le foyer et s'y sont solidifiées , sont hérissées de cristaux octaèdres groupés confusément , et dont quelques-uns ont plusieurs millimètres de longueur. Elles sont composées de : Scories.
Légères et poreus4s.
Silice. . . . 0,293. Chaux. . . . 0,143. Magnésie etalu-
mine. .
Cristallisées.
0,290.
0,210 0)043
.
.
.
. 0,80.
. 0,020.
. 0,015.
Manganèseoxydé, minimum. o,too. Fonte à l'essai . 0,314.
. 0,010
°,04°' 01445-
0,035 0,562
0,87
0,86o.
.
0,870 '
Compactes.
La fonte se dépouille de son manganèse dans
l'affinage : il n'en reste pas plus aans l'acier
ET DE HAUTS FOURNEAUX.
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que dans le fer. On n'y trouve, outre le charbon, qu'une petite proportion de cuivre qui ne surpasse pas 0,002e: il est de très- bonne qualité. Plusieurs propriétaires de forges en ont envoyé un grand nombre d'échantillons de différens triages et de formes variées, à la dernière exposition des produits de l'industrie;' ils ont été essayés sous les yeux du Conseil des
Mines par le plus habile forgeron de la ca-
pitale. L'acier de Rives a été jugé très-bon et très-
approprié aux ouvrages auxquels on le destine. Plusieurs échantillons de petit calibre et corroyés étaient excellens. Il est fâcheux qu'on ne pratique pas habituellement cette opération à Rives. Le plus grand défàut qu'on reproche à cet acier est d'être peu homogène. Quelque
soigné que soit le triage, il est rare de rencontrer un morceau absolument exempt de
veines ferreuses. Il faut les plus grandes précautions pour éviter ce mélange dans l'acier naturel, et l'on en prend peu à Rives. La pratique qu'on a adoptée de chauffer les masseaux au foyer de l'affinage , contribue particulièrement à souiller \l'acier de parties moins carbonées et même tout-à-fait ferreuses. M. Baillet
ingénieur en chef, a proposé une autre méthode qu'il serait bien à désirer qu'on mît en usage. (Voyez Journal des Mines, t. 1, n.. 4, pag. 21).