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SURS. TEEMBLEMENS. DE rÉîtilie.-.
pétrole, ni d'autres amas de substances bitu-
mineuses. On y connaît aujourd'hui, d'après-,U.n Mémoire publié par M. le docteur BonVoisin,.,le fer carburé natif (la plombagine) , et quelqu'es autres mines peu importantes de ce métal seule;ment. Mais il est vraisemblable qu'elles ren;-.'
ferment de riches et puissan.s filons, où lé
soufre peut abonder encore plus que dans les couches trapéennes. Les pyrites qu'elles renferment ont pu être la cause ou une des causes des tremblemens de terre (1). Les eaux des rivières et ruisseaux qui les traversent, peuvent , par-là même , pénétrer dans leur intérieur ; mais comme elles (1) Le tems dont l'action est lente niais continue, formé des excavations souterraines, et mis en contact l'eau et les pyrites ; ou bien , ce qui n'est pas hors de vraisem= blance et de probabilité, les kneiss des vallées du Pô, de Lu-
serne et de la Peyrouse , sont-ils une suite de roches de même nature, qui se prolongent et s'étendent sous la Méditerranée même (1) ? les secousses , les détonations auraient-elles eu lieu principalement dans ces vallées, parce que les couches de kneiss s'y terminent en grande partie et sont beaucoup rétrécies vers le nord ? ou bien encore, y at-il quelque solution de continuité due au passage transversal de quelques puissans filons, ou à l'interposition de quelque masse étrangère? Les croupes et les sommets élevés des montagnes de ce pays sont encore couverts de neige, et je pu les visiter ; mais d'après toutes les informations que j'ai prises, il n'y a eu depuis un grand nombre d'années ni mouvemens ni éboulernens considérables. (1) Ces rochers seraient-ils des conducteurs de la matière e.Uecnique ( Note de M. Gillet-Laurnont.)
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sont séparées les unes des autres et peu norri:;lpreuses , il n'est pas à craindre ,qu'elles pro-1 Cluisent
un volcan. D'ailleurs ,-,par la même
raison que les eaux peuvent y pénétrer, Je: gaz trouvent les moyens de 's'échapper à me= sure qu'ils se forment.
s. III. Sitztation physique des lieux qui ont souffert des tremblenzens de terre.
Cavour, Bibiana , Luserne sur-tout , Latour, Saint-Jean , les bourgs et villages qui se trouvent entre Saint - jean et Pignerol, la partie basse de cette ville, Saint - Germain, une partie de la Pe-yrouse , le Pomaret , sont situés sur des terrains d'alluvion de transport, ou sur des bancs de rochers ouverts, décomposés, peu solides, et il me paraît certain que c'est par cette raison particulièrement, qu'ils
ont été ravagés par les secousses qu'ils ont éprouvées (1). La partie haute de Pignerol
et de la Pe-yrouse , les autres villages placés sur
le roc vif, n'ont pas été moins ébranlés ; mais comme leur base était en général plus adhérente , plus identique , et formait une seule niasse , les édifices ont été mus dans leur ensemble, d'une manière égale, et ont repris leur (i) La situation des autres pays qui ont éprouvé les tremblemens de terre, offrant les mêmes variations, l'on ne doit rien conclure de ceci contre la force et la violence réelles et relatives des secousses.