Journal des Mines (1808, volume 23) [Image 126]

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DE L'ACTION CHIMIQUE ,'etc.

a pas combinaison ; mais aussitôt qu'elle a lieu , il ue-se manifeste plus aucune électricité. Il est vrai que dans les cas d'effervescence , sur-tout lorsqu'elle est accompagnée de chaleur, les vaisseaux métalliques qu'on emploie deviennent négatifs , mais c'est un phénomène qui tient à une loi différente. Les adhésions des métaux pour le mercure , déterminées par M. Guyton, paraissent avoir quelque rapport avec leurs affinités , de sorte qu'il serait possible que la

-différence de leurs énergies électriques eût eu de l'influence sur les résultats de ces expéri;,nces. Les principes précédens peu .ust recevoir de rombreuseS

applications. Ilsoffrent des moyens faciles de séparer les matières acides et alcalines des combinaisons où elles entrent , et d'analyser tes s'Instances vegetales et animales. En faisant servir ces dernières de moyen de communication dans la pile, on trouve bientôt les acides réunis au pôle positif et les alcalis au pôle négatif. Les pouvoirs électriques de décomposition agissent même sur les substances végétales vivantes et sur le système de Panimal vivant, de sorte qu'on pourra les faire concourir à la production d'un grand nom-bre de phénomènes de l'économie animale. M. Davy indique encore d'autres applications, mais la longueur de cet extrait nous force de les supprimer.

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JOURNAL DES MINES. N°. 136. AVRIL 18o8.

SUR L'ARRAGONITE. Par M. HA U

Y.

LE minéral auquel M. Werner a donné le

nom d' arragonite , et que ce savant minéralogiste ar séparé le premier de la chaux carbonatée à laquelle on l'avait réuni jusqu'alors, est devenu depuis quelques années. un sujet de recherches faites par les plus habiles chimistes de l'Europe, pour déterminer sa véritable composition. Après avoir épuisé toutes les ressources que l'on a droit d'attendre de la perfection à laquelle l'analyse a été portée de nos jours, ils y ont trouvé les mêmes quantités relatives de chaux et d'acide carbonique que celles qui existent dans la chaux carbonatée ordinaire, et n'ont pu y reconnaître la présence d'aucun autre principe (1). Ce résultat semblait ne pas (1) Les analyses publiées par mes célèbres collègues de Fourcroy et Vauquelin, donnent Pour la chaux carbonatée

Chaux Acide carbonique. .

Pour l'arragonite.

57.

43 .. 100

58,5

... 41,5 100,0

(Annales du Muséum d'hist. flat. 24e cahier , p. 4o5 et suir."'

1701wite 23.