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celle du prisme d'arragonite et l'image fut doublée d'une manière sensible. Dans cette expérience , les deux pans du
prisme d'arragonite à travers lesquels )13 regardais le fil, étaient parallèles à l'une des faces
5) de l'octaèdre primitif; d'où il suit qu'elles étaient inclinées à l'axe de cet octaèdre qui passe par les angles E E'. Ainsi le corps réfringent se trouvait dans un cas ana-
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SUR I'ARRAGONIT'E.
SU"R L'ÀfifLÂCONITE
(fig.
logue à celui où les images sont doublées, lors-
qu'on emploie la chaux carbonatée. De plus, le prisme était divisible , dans toute son épaisseur, parallèlement aux mêmes pans ; en sorte que le groupement ne paraissait pas devoir influer ici sur la marche des rayons. Un autre prisme a été taillé de manière.que son épaisseur se trouvât diminuée de moitié,
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à cet inconvénient eu ,appliquant -sur la face opposée à celle qui est du côté de l'ceil , une carte percée d'un trou d'épingle , qui faisant l'office de diaphragme, -supprime une grande partie des rayons dont les aberrations produiraient de fausses images (1). J'ai employé aussi un morceau d'arragonite détaché d'un prisme analogue à lafig. 2 , et taillé de manière que les deux faces réfringentes fassent parallèles aux bases de ce prisme. Un fil vu à travers ce morceau paraissait simple, ce qui au reste ne prouverait rien, parce qu'alors les cieux faces
réfringentes étaient situées parallèlement à l'axe E E' (fig. 5) de l'octaèdre primitif (2).
J'ai regardé ensuite à travers le même prisme l'image de la flamme d'une bougie placée à la
d'où il suit qu'un des deux prismes composans ,
distance de plusieurs mètres. M. Biot, en se serVant d'un arragonite taillé de la même manière, a vu trois images de la flamme, dont
mière épaisseur, avait été supprimé. L'image
chacune se sou divisait en trois autres (3). Voici
Avant d'aller plus loin, je dois prévenir que la plupart des cristaux d'arragonite prit dans leur intérieur des nébulosités , des glaces ou
soin de choisir les parties diaphanes et exemptes de tout ce qui pourrait offusquer les images. (i) L'inconvénient dont il s'agit, a également lieu avec d'autres substances , telles que la chaux fluatée dont la réfraction est simple. La même précaution le fait disparaître. (a) Les prismes hexaèdres réguliers de chaux carbonatée , qui sont diaphanes , ne doublent pas les images des
tels que U, T (fig. 2) compris dans la pre-
a conservé sa simplicité ,tandis qu'avec un rhomboïde de chaux carbonatée qui était moins épais, l'effet de la double réfraction avait encore lieu.
autres défauts accidentels qni nuisent à la netteté de la vision, quand on s'en sert pour regarder de loin la flamme d'une bougie ; sorte qu'on voit souvent plusieurs images de cette flamme groupées confusément, et dont il. serait difficile d'ass, gner le nombre (1). On pare (i) Lorsqu'on met un fil en contact avec le prisme d'artagonite cornee dans les expériences précédentes , on a
objets vus à travers deux de leurs pans opposés, c'est-àdire , à travers deux faces réfringentes , situées parallèlement à l'axe du rhomboïde primitif, c'est une seconde limite à laquelle parvient ici la réfraction, indépendamment de celle qui donne les images simples à travers deux faces perpendiculaires à l'axe. (3) Nouveau Bulletin des sciences de la Société philonetethigue
t. z, p. 34.
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