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CONSTITUTION DU SOL
DE L'AUVERGNE.
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de pyroxènes cristallisés, etc. J'ai fait voir le mf'ine phénomène à tous les étrangers qui parcourent nos montagnes volcaniques et me font l'honneur de me visiter. Je leur fait suivre le courant sorti du volcan de Murol qui pendant quatre lieues ( environ zo kilom. )., occupe toute la vallée de Champaix , constam-
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-ment fondée des deux Côtés sur ie granite sans
terre végétale intermédiaire , ,.sur une épaisseur encore inconnue, et qui, à son extrémité près de Nécher, , contient autant de pyroxènes, soit dans la partie cellulaire et scorifiée de la superficie , soit dans le -milieu de sa masse la iilus dense, qu'on y en voit à Champaix ,
Verrière OP à M111701 même. On en trouve d'iso-
lés sur les corniches du cratère, lequel est des
mieux -conservés malgré son -antiquité relativement à nous. Il fait partie, des derniers volcans qui ont agi à la retraite des grandes eaux et qui n'en ont point été touchés. Cette lave présente un autre phénomène que
j'ai fait remarquer aux voyageurs instruits.
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dense , ensuite prismée sur environ 15 à zo
Vers le milieu de sa course , au pont de Verrières, le courant resserré dans une gorge granitique étroite , a été coupé par la rivière dont Elle s'y est ouvert un nouil avait envahi d'environ 6o pieds ( zo mètres ) de veau lit sans cependant traverser encore -profondeur , l'épaisseur du courant
- un des
la totalité de absolument perpencôtés de cette coupure est dans la partie supédiculaire : on y observe, des cendres, des-pouzzola, scories rieure des nes , et tout ce que les laves entraînent loin du cratère au-desous , la lave scorifiée devient
pieds ( 5 ou 6 mètres ) de hauteur, et présente des colonnes bien perpendiculaires soutenant les masses boursoufflées qui les couronnent les unes, de la plus grande densité et d'un grain très-lin , résistent au marteau du naturaliste
gui, d'ailleurs craint de déterminer la chute
des masses qui s'élèvent sur sa tète ; les autres laissent tom ber leurs angles et montrent ces boules basaltiques dont un premier noyau est recouvert ,cle feuillets minces qui se délitent très-facilement. Ces basaltes -viennent se perdre au pied de l'observateur dans la lave tabulaire , laquelle un peu plus bas se mêle à la lave schisteuse. La rivière coule sur celle-ci et la ronge tous les jours ; on peut soupçonner qu'elle n'est pas loin de l'avoir coupée en totalité. On voit donc là dans la même masse, et pour ainsi dire sur un même point , toutes les variétés de lave pour la formation desquelles on a cru long-teins qu'il l'allait des circonstances particulières. Les expériences très-curieuses de M. Watt n'ont aucun rapport avec l'épaisseur de ce courant, et sur-tout avec l'extrême lenteur qu'il a dû mettre , étant resserré dans un goulet aussi étroit à perdre le calorique _qu'il contenait ;. seules conditions nécessaires à la formation de-tons les basaltes. La superficie de ce courant est d'environ 200 ou 250 mètres audessous de la lave ancienne 'qui couronne le plateau du Puy-Tomba. Vous en trouverez les échantillons dans la .collection des roches de la vallée de Champaix , qui sont dans le cabinet de votre savant compatriote M. le professeur