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GE.OGRAPHIE MINh'IAEOGIQIIE
rières du Midi et de l'Ouest de Paris , depuis Gentilly jusqu'à Villepreux et Saint-Germain les couches supérieures à celles que nous venons de décrire se succèdent dans l'ordre sui-
DES ENVIRONS DE PARIS.
de quartz et des cristaux rhomboïdaux de chaux carbonatée inverse. Mais ce qui caractérise plus particulièrement ce dernier système de couche de la formation calcaire, c'est l'absence de toute coquille et de tou.t autre fossile. Il résulte des observations que nous venons
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10. Un banc tendre ayant souvent une teinte verdâtre ; ce qui l'a fait nommer banc vert par
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les ouvriers. Il présente fréquemment à sa partie inférieure des empreintes brunes de feuilles et de-. tiges de végétaux.
de rapporter , 1°. que les fossiles du calcaire grossier ont été déposés lentement et dans une mer tranquille , puisque ces fossiles y sont dé-
2'. Des bancs gris ou jaunâtres', tantôt tendres, tantôt très-durs et renfermant princiPalqment des vénus arrondies , des ampullaires et
posés par couchés. régulières et distinctes; qu'ils
sur-tout des cérites tuberculées qui y sont quelquefbis en quantité prodigieuse. La partie su-
périeure et moyenne de ce banc, souvent fort dure , est employée comme très-bonne pierre à bâtir, et connue sous le nom de roche. 30. Enfin et vers le haut règne un banc peu épais , mais dur , qui est remarquable par, quantité prodigieuse de petites tellines allongées et striées -qu'il présente dans ses fissures
horizontales. Ces tellines y sont couchées à plat et serrées les unes contre les autres : elles sont généralement blanches. Au-dessus de ces dernières couches de cal-
caire grossier, viennent les marnes calcaires dures, se divisant par fragmens dont les faces
sont ordinairement couvertes d'un enduit jaune et de dendrites noires. Ces Marnes sont séparées des marpar des 'marnes calcaires tendres, nes argileuses et par du sable cacaire , qui est 'quelquefois agglutiné, et qui renferin&des silex cornés à zones horizontales.. Nous rappor-
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tons à ce système la couche des carrières de Neuilly, , dans laquelle on trouve des cristaux
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ne sont point mêlés indistinctement , et que la .
plupart y sont dans un état de conservation parfait, quelque délicate que soit leur struc-
ture ; que les pointes même des coquilles épineuses sont très-souvent entières ; 2°. que ces, fossiles sont entièrement différens de ceux de la craie ; 30. qu'à mesure que .les couches de cette. formation se déposaient, le nombre des espèces de coquilles allait toujours en diminuant , jusqu'au moment où l'on n'en trouve plus. Lés eaux qui formaient ces couches , n'en ont plus renfermé depuis, ou ont perdu la propriété de les conserver. Certainement les choses se passaient .dans .ces mers bien autrement qu'elles ne se passent dans nos mers actuelles : dans celles-ci , il ne se forme plus de couches ; les espèces de co-
quilles y sont toujours les mêmes , dans les 4riêrries parages. On ne voit pas , par exemple,
que depuis le teins où l'on :pêche des huîtres