Journal des Mines (1808, volume 23) [Image 235]

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GÉOGRAPHIE MINIRALOGIQUE

renferment ment au-dessous du sable argileux, Le preassez distincts. deux bancs d'huîtres mier et le plus inférieur 'est composé de grandes huîtres très - épaisses : quelques-unes ont plus ensuite une d'un décimètre de longueur. Vient coquilles blanchâtre sans couche de- marne puis un second banc d'huîtres très-puissant mais subdivisé en plusieurs lits. Cesethuîtres beaupetites sont brunes, beaucoup plus précédentes. Ces derminces que les coup plus grande consniers bancs d'huîtres sont d'une peut-être pas vu tance , et nous ne les avons collines nombreuses manquer deux fois dans les examinées. La formaavons de gypse que nous terminée par une tion gypseuse est souvent sable argileux masse plus ou moins épaisse de ',qui ne renferme aucune coquille. généTelles sont les couches qui composent Nous étions gypseuse. ralement la formationdeux, et de séparer l'histentés de la diviser en de celles toire des marnes marines du sommet douce du fond ; du gypse et des -marnes d'eau semblable les mais les couches sont tellement si unes aux autres, elles s'accompagnent devoir nous conque nous avons cru faire division , sans la tenter d'indiquer cette réellement; mots sur les Il nous reste à dire quelques qu'offrent lis collines principales différences Les colqui appartiennent . à cette formation.espèce de forment comme une lines gypseuses se dirige du Sud-Est longue et large bande qui largeur de six lieues au Nord-Ouest, sur une dans cette zone il n'y a environ. Il paraît que que constamment,

DES ENVIRONS DE PARIS.

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gile les collines du centre .qui présentent dis-

tinctement les trois masses de gypse. Celles des bords, telles que les plâtrières de Clamart, Bagneux, Antoni, le Mont-Valérien, Grisy, etc. et celles des extrémités , telles que les plâtrières

de Chelles et de Triel ne possèdent qu'une

masse. Cette masse nous parait être analogue à celle, que les carriers nomment la première, , la plus superficielle , puisqu'on -ytrouve les fossiles des mammifères qui la caractérisent , et qu'on -ne rencontre pas dans leurs marnes ces gros et nombreux cristaux de gypse lenticulaire qu'on observe dans les marnes de la seconde et de la troisième masse. Quelquefois les marnes du dessus manquent

presque entièrement ; quelquefois c'est le gypse lui-même qui manque totalement ou qui est réduit à un lit mince. Dans le premier cas , la formation est représentée par les marnes vertes 'accompagnées de strontiane. Lés formations gypseuses du parc de Versailles, près de SaintCyr , celles dé Viroflay , sont dans le premier cas ; celles de Meudon , de Ville-d'Avray, , sont dans le second cas. Nous devons rappeler ici ce que l'un de nous a dit ailleurs (i) , c'est que le terrain gypseux des environs de Paris ne peut se rapporter exactement à aucune des formations décrites par M. Werner ou pat ses disciples. Nous en avons alors déduit les raisons qu'il est inutile de répéter. -

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(I) Brongniart , Traité'élénz. de Min.

t. z

Fottraze 23.

F

F. 177.

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