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"MINES DE PLCYME
CUIVRE :ET ARGENT
flint particulièrement attribuer l'abandon où
ces mines sont restées. Les spéculations de ce genre exigent presque toujours, en effet , de grandes avances pour le moment, et une longue sécurité pour l'avenir. Quoiqu'il en soit de la vérité de cette observation , et pour me borner aux seules mines de Trarbach , je dirai qu'après une très-longue r inaction , elles ont été reprises à peu près vers"
l'année 178g, par le baron de Siersdorff qui
les exploita ; mais d'une manière mesquine et pauvre, jusqu'au commencement de la révolution.
Ou .les filons qu'il poursuivait étaient peu riches , ou sa conduite était peu prudente ; il est de fait, que chargé de dettes envers les fournisseurs et les employés même de ses travaux, il
fut obligé d'abandonner son' entreprise. La
Chambre des Mines du duché de Deux-Ponts, prit en faveur des créanciers, un arrêt qui adjugeait cette exploitation à celui qui leur paie-
rait la modique somme de 7500 florins d'Empire (165oo livres tournois ). Alors la guerre éclata,
.
et ces propositions n'eurent aucune suite. Depuis la réunion, de ces contrées à la France, M. Mathieu Sauermi , homme très-industrieux, propriétaire de la fonderie de cuivre d'Allenbach , située à 4 lienès de là dans les profondeurs du Hundsriick , entreprit des recherches sur quelques-unes des anciennes milles abandonnées. Ces recherches le conduisirent à présenter , le 6 mars 18°6 , à M. Alexandre de Lametb, préfet de Rhin-et-Moselle , une pé-
tition tendante à obtenir, pour 3o ans , la con' cession des mines de Trarbach. Le demandeur
DES ENVIRONS DE TRAREACII.
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est mort avant que cette affaire ait pu être décidée , et dans ce moment son fils et un
associé, demeurant à TrarbaCh , se proposent .de donner suite à ces premiers projets. Telle est jusqu'à ce jour l'histoire des mines de trarbach , totalement déchues de leur ancienne prospérité. Ma tâche, dans ce rapport, est de décrire leur état actuel, d'exposer l'espoir qu'elles peuvent encore faire naître, ainsi que les moyens de reprendre avec avantage, et conformément aux règles de l'art, leur exploitation.'
A quatre kilomètres au S. E. du bourg de Trarbach et de la Moselle qui coule sous ses
murs ; dans l'enceinte d'un plateau de cinq
kylomètres de diamètre , circonscrit Vers l'Est par les ruisseaux d'Enkirch et de Marie.nhetter, vers le Sud et vers l'Ouest par ceux de. Cleinch et de Kautenbach qui tous tirent leurs noms des villages qu'ils arrosent ; dans cette enceinte, dis-je, sont cinq mines autrefois exploitées , et nommées , .én tournant de l'Est à l'Ouest et passant par le Sud, Kirschlivalcierlverck , Kampsteinepwerck , Kupférloecher,
Osenerwerck et Lehrenbrunneuwerck. Au Sud-
, sur l'autre bord du Cleincherbach et près du lieu de son embouchure , dans la Kautenbach , sont deux autres mines appelées Xautenbach et Mzrie - Ferdinande ; à l'Ouest enfin , sur la rive gauche de la KatzOuest
tenbach, et presque vis-à-vis deLehrenbrurneze, est une huitième mine dite Almoseurecht. Ces huit mines portent le nom générique de mines de Trarbach, parce qu'elles sont situées sur le territoire de cette commune. Toutes ont
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Desorip-
tion.