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SUR LA .1tIINIRALÛGIE , etc.
observé dans Pile delVlull, par M. Faujas; dans l'Auvergne, le Vicentin , le Tyrol et la Sicile , par Dolomieu , ne s'est pas présenté à moi dans Pexarnen des lieux dont je parle, ni à mon compagnon, M. Fleuriau-de-Bellevue. posant qu'il existât , il ne parait nullement Mais en supavec le caractère volcanique que présente contradictoire l'ensemble des lieux. Les expériences de sir J. Hall ont fait voir combien la compression modifie les effets de la chaleur, et que, par la seule pression de 386 livres, on pouvait obtenir , après une fusion complète , un carbonate calcaire solide faisant effervescence avec les acides
jusqu'au dernier fragment ; ce qui est une preuve qu'il avait conservé tout son acide carbonique. M. Fleuriau-de-Bellevue a fait voir, par des observations nombreuses, combien le refroidissement changeait les effets de la chaleur. Or, en supposant, comme nous l'avons déjà fait, qu'une couche de laves eût coulée sur une couche calcaire , il pourrait très-bien se faire que la chaux carbonatée éprouvant , même si l'on veut , une chaleur capable de la fondre , n'eût conservé par la suite fusion. En effet, d'après les expériences aucune trace de citées de Hall, on sait combien la compression apportedéjà de modifications dans l'action de la chaleur , et ici les deux causes se sont trouvées réunies : ces couches ayan,t,été comprimées par la lave qui coulait sur leur surface, et privées ainsi du contact de l'air extérieur , auront pu conserver leurs caractères pierreux leur refroidissement ayant été lent. J'observerai comme un fait digne .de remarque, qu'on trouve à Sabstantion , près de Montpellier, , des briques de construction romaine , qui contiennent dans .leurs , des fragmens de spath calcaire rhomboïdal ,, quimasses n'ont perdu aucun de leurs caractères ; et cependant elles ont an moins éprouvé un feu assez grand pour leur faire perdre leur eau de cristallisation. Les fragmens qui la masse sont les mieux conservés; sont dans le milieu de et il est facile d'en sentir la raison.
ANNONCES CO CERNA N T les Mines, les Sciences et les Arts. Descrzption topographique et statistique de la France dédiée et présentée ci S. Ex. M. le Comte REGNAUD DE SAINT-JEAN-D'ANGELY , Ministre d'Etat. Far P.-G. CHANLAIRE , Membre de l'Académie Celtique, de la Société d'Agriculture du département de la Haute-Marne, de l'Athé-
née des Arts , Directeur du Bureau Topographique du Cadastre de la France, et de l'Atlas national ; et parJ. PEUCHET ,Membre de l'Académie Celtique, de celle de Caën , de la Société d'Agricul-
ture, etc.
QuorQu'uN grand nombre d'écrits aient paru jusqu'ici sur la Statistique de la France , néanmoins nous n'avons pas encore une description statistique complète de ce vaste Empire. Les auteurs de celle que nous annonçons ont conçu , et déjà exécuté en grande partie , un projet auquel les hommes instruits né manqueront certainement pas d'applaudir ils ont pensé qu'en attendant que les savans , les artistes, et en général tous ceux qui se destinent à des professions qui exi-
gent des connaissances géographiques , pussent jouir chi
grand ouvrage sur la Statistique de la France ( qui se
prépare actuellement par ordre du Gouvernement) , ils feraient une chose dont l'utilité depuis long-terns est sentie si, en profitant de tous les renseignemens qu'il était possible de se procurer , ils se mettaient à portée de donner successivement, et en peu de rems, une Description topogra-
phique et statistique de la France. Dans la crainte d'omettre dans cette description certains détails qui seraient susceptibles d'intéresser, les auteurs ont
rangé toutes les matières suivant une méthode qui est la même pour tous les départemens. Voici l'ordre de distribution qu'ils ont adopté.