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SUR LA Gi'oroair sur celui de la Mense-Inférieure : ces deux 294
exploitations sont très-importantes ; la houille qu'elles produisent n'est point en général fort grasse. Bassin de
Liége.
Le bassin de Liége est plus. étendu ; sa longueur est de près de quatre nryriamètres. C'est probablement l'exploitation la plus considéra-
ble de la France ; le nombre et la puissance des couches la qualité du combustible , les facilités que la 1VIeuse offre pour l'exploitation,
sont les principales causes de l'état florissant qui distingue ces mines depuis des teins trèsreculés. La bonne houille de Liége est là plus grasse de toute la France ; le principe bitumineux y est si abondant , qu'on ne peut l'employer aux usages domestiques dans son état naturel ; elle éprouve un renflement trop considérable, on est obligé de la pétrir avec de
l'argile , pour en former des boulets qui brûlent avec moins de rapidité. Mais toutes les houilles' dé ce bassin sont loin de jouir de ces proprié-
tés: on en exploite entre autres dans la partie septentrionale, vers Oupeye , qui est três-sèche , ou, comme on dit ,fort maigre. Ce combustible s'enflamme difficilement ; mais une fois allumé, il donne beaucoup de chaleur, et dure très-long-tems ; il laisse un résidu composé d'argile ferrugineuse , plus abondant que Bassin de
Huy.
celui des houilles grasses. Les exploitations des environs de Huy sont beaucoup moins importantes : on n'y voit plus
ces grands établissemens qui distinguent les mines de Liége ; les couches n'y sont pas non plus aussi puissantes ni aussi nombreuses, ce-
DU NORD DE LA FRANCE.
,
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pendant le terrain houiller s'y manifeste sur une longueur de plus de quatre myriamètres ;
mais il ne produit qu'une houille maigre qu'on
connaît dans le pays sous le nom patois de terre -houille ou térde. Ce combustible est
souvent plus éclatant que celui de Liége : c'est
' là qu'on trouve les fragmens laminaires qui ressemblent au fer oligiste écailleux. Les mines de Namur sont peu productives, et doivent être considérées comme une dépen-
Bassin dg Namur.
dance de celles de Huy. Il y a des auteurs qui ont donné une idée fausse de l'importance de ces mines , parce qu'ils les ont confondues avec celles
de Charleroi ( Jemmape ) , qui faisaient anciennement partie du comté de Namur, et que j'indiquerai à l'article du Hainaut. C'est en général dans le voisinage des mines de houille qu'on trouve les schistes qui servent à la fabrication de l'alun ; leur gisement et leur mode d'exploitation sont très-bien connus par la bonne description qu'en a donné M. Baillet (1). Ils sont situés le long de la Meuse, entre Huy et Liége , à l'exception d'un nouvel établissement formé à la Rochette , dans l'ancien em-
placement de la fonderie de plomb dont j'ai parlé. Ces schistes sont de couleur noirâtre, et ont beaucoup de rapport avec les schistes argileux des houillères ; il n'y a pour les distinguer que ces caractères empyriques , que les mineurs savent si bien déterminer : ils me pa-
raissent être dans le cas de P alaunerde de (1) Journal des Mines , Page 487) etc.
Io , page 83, et n°. 34,
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Schistes à alun,