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SUE LA GÉOLOGIE
jusqu'à celui de Huy ( Ourthe ). Il n'y a au- nifère et le cune liaison entre ces deux terrains ; latransition est toujours brusque , les couches de
nous apprendre si cette transformation est possible, et si le sulfure de cuivre, passé à
point altérées par le voisinage de la craie ; celle-
jour de l'eau sur le cuivre qu'on voit le plus de globules verts ; ils ont même quelquefois coloré les cristaux de chaux carbonatée, A Argenteau ; encore dans le voisinage de cette carrière, on voit un système de couches
différentes.
l'état de sulfate, peut échanger son acide avec le carbonate de chaux. C'est principalement dans les petites cavités qui ont permis le sé-
ses couches.
assez remarquable : on -y distingue d'abord le quartz noir schisteux (kiesel-schiejér) , qui s'y trouve en grosses niasses à peu près compactes et en feuillets très-milices; mais tout y annonce un bouleversement singulier; les feuillets minces sont contournés et comme tordus
autour des masses compactes. Du reste, ces feuillets n'y demeurent pas long-tems à l'état de quartz, schisteux, ils se souillent d'argile , deviennent tendres et friables , comme les schistes argileux, et ressemblent beaucoup à la variété employée à la fabrication de l'alun : on trouve au milieu de ces feuillets des cristaux de chaux carbonatée métastatique , et les parties les plus exposées à l'air se couvrent d'efflorescences mamelonnées , presqu'entièIl n'y a pas de liaison
entre le terrain bitiuni-
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voit en général que des parties pyriteuses; mais les fragmens qui ont séjourné sur les haldes
présentent du cuivre carbonaté vert et même du cuivre carbonaté bleu. C'est à la chimie à
Quartz schisteux noir et singulière disposition de
DU NORD DE LA P RANCE.
rement composées de chaux sulfatée. Les couches crayeuses de la Flandre s'ap-
prochent du terrain houiller ét le recouvrent même sur ses bords, depuis le canton d'Aube!
schistes et de calcaire bituminifère ne sont
ci ne participe jamais des qualités des autres couches, elle ne prend pas même une position plus inclinée; enfin tout annonce que les circonstances de formation ont été absolument Vers le canton de Huy, les couches crayeuses Bassin mé.commencent à s'éloigner du terrain houiller, et Inaillieisès',.ek;
l'espace intermédiaire présente une espèce de fer de Napetite chaîne ou bassin métallifère qui occupe 'lm"'
les cantons de Héron ( Ourthe ) , Namur et
Dhuy (Sambre-et-Meuse ) , sur une longueur de. plus de trois m-yriamètres. Cette étendue est remarquable par l'abondance de ses produits métalliques. Elle renferme les exploita-
tions décrites sous le noria de mines de Namur; le terrain y est le même que dans le reste de cette région, si ce n'est que le minerai .de fer
y est si abondant , qu'il y constitue de véritables couches. Les mineurs distinguent deux variétés dans ces. minerais , qu'ils désignent
par les noms de rouge et de jaune : la première, qui est la plus abondante, est du fer oxydé rouge granuleux ; les grains en sont
très-petits et empâtés dans une masse de même
couleur; il se souille aussi d'argile et devient
presque un schiste rouge alors il se casse quelquefois en fragmens rhomboïdaux. Ce minerai
n'a souvent qu'une. couleur jaune-rougeâtre quand on l'extrait de la mine : mais son exposition à l'air le fait devenir d'un rouge de