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sun LA Gii0LOGIE sous un autre rapport, c'est qu'elles sont éviArdoises abondantes élernment dues à la présence du carbone, qui en carbone. devient -quelquefois si abondant, qu'on a déjk 35G
dirigé dans ces terrains des Itecherehes de
houilles, infructueuses à la vérité. Cependant rien n'annonce que ces couches recèlent des corps. organisés.
Les ardoises sont ordinairement traversées par des filons ou veines plus ou moins larges dé quartz hyalin blanc laminaire, quelquefois ëffinpacte : on sait que les petites cavités qui accompagnent les filons facilitent la tendance qu'ont les minéraux à se séparer et à prendre des forthes régulières 1r, outre un très-grand nombre de cristaux de quartz hyalin trèsbien prononcés , on voit dans ces filons des parties d'ardoises qui deviennent par une série de nuances insensibles , de véritables matières talqueuses voisines de la stéatite et à talc conduit encore, Talc et la craie de Briançon. Ce nuancés , à une matière foliacée mica qui se par d'autres confondent. verte, qui donne souvent des indices de cristallisation, et qui est uia véritable mica vert. M. Haiiy soupçonne qu'il serait possible que le mica et le talc fussent réunis en une seule espèce. Il me paraît que parmi les faits qui peuvent contribuer à prouverl que dette conjectute d'un homme de génie équivaut à une certitude, on peut citer ce passage intime que nous voyons dans nos filons, entre là stéatite ét lerniea : il est tel qu'à chaque instant on trouve des parties qu'il est impossible de décider à quelle espèce elles appartiennent; niais de plus, la liaison 4ti existé entre la stéatite
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et les ardoises, me paraît indiquer que ces dernières ont les plus grands rapports avec les roches talqueuses. Quelque singulier que puisse Les ardoises pourparaître ce rapprochement, il a déjà été pres- raient bien senti par différens minéralogistes , et est en- être des lonicore annoncé par plusieurs autres circons- ches tances. M. Monnet (i) dit que les ardoises gueuses. des environs de Signy - le ,Petit passent au talc, et cite un morceau qui était talc d'un côté et ardoise de l'autre. M. Baillet , dont l'exactitude et les lumières sont connues , a appelé stéatiteztse (2) la roche qui renferme la pyrite d'Enghien, et cependant cette roche n'est que l'ardoise ordinaire qui a subi cette altération -qué j'ai dit avoir lieu sur les sommets des plateaux, et qui effectivement lui donne tous les caractères des stéatites. A la
vérité, les différences qu'il y a entre l'ardoise et certaines variétés de talc, sa grande ressemblance avec le schiste argileux , semblent exclure ce ..rapprochement ; mais. le E.,,éologiste doit être familiarisé avec ces apparences trom-
peuses. Quelle différence n'y a-t-il pas entre l'adulaire et les roches pétro-siliceuses , entre
le marbre noir et le spath calcaire ? Ne voyonsnous pas le schiste des houillères, la chaux car-
bonatée bituminifère feuilletée, et le quartz noir schisteux se ressembler dans certaines circonstances , à. un tel -point qu'on ne peut les distinguer que par le secours des moyens (i) Descrip. min. de la France, p. 89. (z) Journal des Mines, 11.0. 14 , p. 58.
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