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Suit, LE.S MINES DE HOUILLES
DU IDI'ARTEIVIENT DE MONTENOTTE.
leur a plus permis: de la continuer avec avantage. 2°. A l'évaporation des lessives des cendres dont ils extraient le salin. Mais cette fabrication ne fait que commencer, et elle est peu susceptible de développement. 3°. Les fabricans de briques la mêlent dans la proportion d'un tiers au bois pour chauffer leurs fours : mais ces fours n'étant point disposés convenablement, on ne retire de cet emploi qu'un faible avantage,- Cet usage n'a pas, été adopté généralement. On lui doit cependant la plus forte consommation actuelle de la houille. 40. A l'arsenal de l'artillerie à Gênes : mais les ouvriers français qui y travaillent et qui sont habitués *à. la houille grasse, trouvent qu'elle ne remplit pas le même objet: Cependant M. le colonel Ménici , directeur dé cet arsenal , est disposé d'adopter pour le service.du Gouvernement ce combustible , soit dans son état naturel, ainsi :qu?il a déjà été employé autrefois, soit réduit kl'état de coak , si ses avantages compensent l'augmentation du prix résultant de la perte qu'éprouve la houille par cette préparation
ne répand aucune odeur dans l'appartement, et pourra par conséquent devenir très-utile à
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A. Varazzo , mêlée au charbon de bois
pour la fabrication des ancres. 60. A une expédition de cinquante quintaux de houille faite à Marseille pour essai. 7.. Au chauffage de deux petites cheminées à grilles , construites cet hiver à Savone, et dont on a obtenu un très-bon effet. La houille
y brûle avec activité , mais cependant avec
moins de flamme que les houilles grasses. Elle
l'économie domestique. 80. Enfin à la carbonisation de So quintaux
de cette houille pour la réduire à l'état de. coak... J'ai plusieurs fois été témoin des épreuves qui ont été faites avec ce coak aux feux des
maréchaux, et j'ai observé qu'il chauffe avec plus d'activité que le charbon de bois ; qu'il en faut moins, et que le fer se soude et se corroye parfaitement bien, sans éprouver des déchets plus 'considérables. Je dois maintenant indiquer plus particulièment la nature de cette houille, et les principaux usages auxquels elle pourra convenir.
Mise au feu, elle ne colle et ne se boursouffle point ; elle y devient três-friable et s'enflamme avec une fumée épaisse , analogue à celle de la houille grasse de France, mais moins agréable et mêlée d'une odeur de soufre. Elle n'offre point dans son gisement, qui est un grès fin micacé, d'empreinte végétale ou animale. Elle a la texture et le brillant de la résine ou de la poix noire. Elle se casse indifféremment en tout sens ; on y observe quelques petites veines à cassure lamelleuse suivant la direction de la couche. Sa pesanteur spécifique est de 1347 à /36o. Celle des houilles grasses du clépàrtement de la Sarre ( Ludvvigstollen ) est _de 1259. Elle pèse conséquemment à égal volume de 7 à 8 pour ioo de plus: Ces caractères:: la distinguent de la lignite de
Nature de cette houille.