Journal des Mines (1809, volume 25) [Image 30]

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Lesinou-veauX puits, quoique peu profonds,

La'rnajeure partie de cette houille servait, après avoir. été convertie en coak , aux fonderies des mines de cuivre de Saint-Bel.

-.n'ont point été sujets aux mêmes mouvemens, et l'extraction des couches que l'on a rencon-

Il s'en débitait aussi à 2 m-vriamétres à la ronde pour les fours à chaux , les poêles, lesg rils , et particulièrement pour les mani/factures de chapeaux du bourg de Chazelle .; .le produit était d'environ 25,000 myriagrammes de houille par an ; la mesure du pays était la charge pesant environ 15

de différentes espèces.

gram mes.

Le gros charbon , appelé perrat , se vendait

8 deniers la charge, le menu ne coûtait que

trées dans cette partie, peut être rendue infiniment pràfitable au pays ; elles ont deux mètres .de hauteur, et on les exploite sans avoir besoin de les boiser ; elles se dirigent dé l'Est à l'Ouest , et leur inclinaison a toujours été d'environ 4o à 45 degrés. Les roches que l'on a traversées pour -y arriver sont des grès.

Cette mine de houille a été reconnue par une fouille tentée en - 1785 par les concessionnaires des mines de cuivre du Lyonnais,

sur l'indication de plusieurs couches de houille

Les travaux avaient été poussés jusqu'à 5o ,mètres de profondeur perpendiculaire , qu'au mois d'août 1784, la couche de houille fut interceptée par un banc de roche de 6o mètres d'épaisseur , qui prenait naissance

qui 'paraissent dans un ravin , près du pont de la Giraudiere , et qui s'inclinent toutes au levant. On sait que les anciens ont trouvé en cet endroit une couche de ce combustible d'un mètre et demi d'épaisseur : la tête

même.

neuse ; mais il est probable que la houille aurait acquis plus de consistance en approfon-

an jour comme la couche et s'inclinait de

En 1790 et 1791, l'ancien:, concessionnaire M. de Venoyl, fut troublé dans son exploita, tion par les propriétaires des terrains, et ce n'a été qu'en l'an 7 (pie ce désordre a fini par la nouvelle concession qui lui a été accordée à cette époque. Depuis on a donné une nouvelle activité à cette exploitation : dans les. premierstems , les

travaux que l'on a ouverts ont été peu profitables à raison de leur trop grande proximité

de la surface et des sources qui y existaient.

des couches était fort mêlée de terre noire limodissant.

A l'endroit où la rivière de Tarare se jette dans la Brevenne , au-dessous de la commune de l'Arbresle , on voit les restes d'anciens travaux entrepris en 1770 pour les recherches d'une couche de houille par un nommé SaintLéger ; la houille était de bonne qualité, et 'aurait pu être employée utilement clans les

Mines de Chessy ; niais la couche qui la fournissait était peu considérable , et sa situation

Mine de

houillede Coursien.