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COMBINAISON DES SUBSTANCES GAZEUSES
jouter 5o d'oxygène à ioo d'acide sulfureux, pour reformer l'acide sulfurique , il s'ensuit que l'acide sulfureux est composé en poids de loo,0 soufre. 138
LES UNES AVEC LES AUTRES.,
maiS cette densité est un peu trop forte , d'après 1e
c'est-à-dire , devenait 1728 fois plus grand. Or,
d'après Salissure on ne trouve , au Heu de ce dernier nombre , que 1488. Mais si l'on admet que la contraction apparente des deux gaz oxygène et hydrogène soit de tout le volume du premier, on trouve que la densité de la vapeur est, à celle de l'air, comme 10 est à i6; et par
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La densité du gaz nuiriaticlue oxygéné est d'après MM. Gay-Lussac et Thenard, de ,47o, celle de l'air étant 1. Or, si on suppose qu'il la densité du gaz muriatique on ajoute la moitié de celle du gaz oxygène ( puisque l'acide muria..tique oxygéné est composé de ioo d.e gaz muriatique et de 5o de gaz oxygène) , on trouve 2,480 pour la densité du gaz muriatique oxygéné ; d'où il résulte que la contraction .apparente est de tout le volume du gaz oxygène ajouté. M. Gay-Lussac prouve de même, et par des expériences directes , que la contraction apparente des élémens du gaz oxyde d'azote est de tout le volume du gaz oxygène ajouté. Mais dans le gaz nitreux, la. contraction de volume est nulle ; car sa densité calculée dans cette hypothèse est présise'mient la même que celle trouvée par l'expérience. Le gaz ammoniacal est composé en volume de 3 parties de gaz hydrogène et de i de gaz azote. Si on suppose que la contraction soit de la moitié du volume total, ou du double de l'azote , on trouve que sa densité est 0,594, et l'expérience donne 0,596. La densité de la vapeur aqueuse est à celle de l'air, d'après Saussure, comme 10 est à 14;
nouvellesexpériences de M. Tralles, et
même d'après celles de M. Watt ; car ce dernier avait trouvé qu'un pouce cube d'eaü , prenant l'état élastique, occupait un pied cube,
92 Oxygène.
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suite que l'eau , en prenant l'état élastique,
occupe un volume 1700,6 fois plus grand. D'ail-
leurs la réfraction de l'air humide , calculée d'après cette nouvelle densité de lavapeur
aqueuse, s'accorde mieux avec celle observée directement. D'après ces divers exemples, M. Gay-Lussac conclut que la contraction apparente qu'éprouvent deux gaz en se combinant, est toujours
.
en rapport simple avec le volume des deux gaz
ou plutôt avec celui de l'un d'eux. Il fait ensuite remarquer que la contraction apparente
n'indique point la contraction réelle qu'ont éprouvé les élémens en se combinant ; et cite plusieurs exemples dans lesquels la contraction apparente est et d'autres dans lesquels, au contraire, nulle' il y adilatation , quoique la combinaison des élémens soit très-forte. .
M. Gay-Lussac a terminé son. Mémoire par des considérations qui ne sont pas susceptibles d'extrait et que l'étendue de ce Journal ne permet pas de rapporter.
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