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DESCRIPTION ET THEORIE
nication de mouvement entre les deux balanciers (i). p g, la tringle de fer qui établit la communication de mouvement, entre le balancierAR, et la manivelle r de l'arbre de la roue hydraulique. On peut, d'après cette description , concevoir facilement le mouvement de cette machine. L'extrémité B du grand balancier étant tirée en bas paria manivelle, l'arc A se lève en tirant le piston supérieur PP , en même-terris la tringle min fait baisser l'arc D, du petit balancier DE, qui permet au piston QQ de descendre par son propre poids. Aussitôt que la manivelle est arrivée à son point le plus bas et qu'elle remonte de l'autre côté, elle fait également remonter l'extrémité B du balancier, et descendre le piston PP en même-tems que l'arc D tiré par la tige mn fait remonter le piston Q Q, qui va à la rencontre du premier pour l'attendre au milieu du cylindre.
DES SOUFFLETS CYLINDRIQUES.
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La longueur du levier mn , qui établit une communication de mouvement entre les deux balanciers, est indifférente ; il n'en est pas balanciers la distance des axes d'oscillation de même c et i aux points d'attache az et n, et de celle
de ces axes aux chaînes d'articulation aa
kk. Pour que les mouvemens statiques soient
égaux de part et d'autre des deux pistons ni .et cA iD. La perfecil faut que, c tion de la ma.chines exige encore que, dans toutes les positions des pistons qui se meu-
vent en sens contraire-, il y ait équilibre d'action et comme le piston inférieur QQ, avec tout son équipage , est plus pesant que le pis-
ton supérieur P P, il faut, pour établir cette équilibre, placer à l'extrémité A du balan-
cier supérieur, ou à l'extrémité E du balancier inférieur, un contre - poids qui établisse cet équilibre. Au reste , cette machine a l'inconvénient que
l'on a reconnu aux machines soufflantes composées de deux cylindres, dont les pistons sont mus par des manivelles coudées, de produire un souffle inégal, et de donner, dans l'intervalle
de chaque mouvement, une cessation abso-
lue de vent, deux fois par tour de roué
pour éviter cet inconvénient, il faudrait faire
(i) Comme la tringle nz 71, qui détérmine la communication des inouvemens entre les deux balanciers, est dans une position oblique à leur direction, il faut que les points d'attache rn et n soient tellement placés que, les droites c et i fassent des angles droits avec cette tringle : de cetternmanière les directions des mouvemens, prises des points d'attache aux arbres d'oscillation sont toujours parallèles , et la direction de la tringle forme, la tangente de l'angle que les balanciers décrivent en montant et en descendant.
communiquer ces machines avec un régulateur, comme on l'a fait dans les premières machines
que l'on a décrites, ou réunir ensemble deux de ces cylindres doubles que l'on ferait mouvoir par une double manivelle, dont chacune serait à angle droit de l'autre ; par-là on ob-
tiendrait un résultat semblable à celui que
procure la machine soufflante , composée de