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..A.FFECTi:ES PAR UNE MARNE.
SUR DES FORMES RI:GULIERES
-avions déjà découvertes ; et en effet nous nc tardâmes pas à les obtenir. Nous eûmes alors une pyramide quadrangulaire complète et régulière dont toutes les faces étaient striées parallèlement à leur base : ces stries n'étant pas d'ailleurs d'une parfaite régularité et étant plus ou moins espacées entre elles. Une forme aussi régulière, plusieurs empreintes striéesque nous aperçûmes sur différens morceaux de marne, et la manièfè enfin dont nous avions obtenu cette pyramide, ne nous permirent.pas d'en attribuer la formation au hasard ; mais l'ayant trouvée dans un endroit naturellement très-hu in ide , et dont la marne était si molle
qu'en pouvait presque la pétrir, nous pensâmes
d'abord que cétte circonstance de l'humidité
était nécessaire pour faciliter la séparation des pyramides de la masse dans laquelle elles sont engagées. DeYiiàuvell es recherches nous firent bientôt renOriber à cette idée, cariions trouvâmes dans plusieurs parties de la couche ou la marne était très-sèche un assez grand nombre de pyramides toutes semblables, par leur forme, à la première , et dont la base variait en longueur de 55 rnilliinèt. (2 p. ) à 18 millimèt. ou ( 1.-eur position dans le banc de marne jaunâtre était assez irrégulière ; cependant nous remarquâmes qu'elles étaient beaucoup plus abondantes auprès du cordon de gypse en cristaux, qu'à la partie moyenne du banc , et qu'elles ne se trouvaient jamais à sa partie supérieure.
Ayant obtenu toutes ces pyramides par la
découverte successive des quatre 'faces qui les composent , nous imaginâmes qu'avec quelques
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précations,il ne serait peut-être pas impossible de retrouver de secondes pyramides opposées base à hase aux premières, et formant par consénuent avec elles des octaèdres. Nous cherchâmes donc à rompre avec soin
la masse inférieure à chacune des pyramides que nous avions déjà mises au jour, mais nous
ne parvînmes jamais à déterminer de nouvelles faces régulières; ainsi nous fûmes conduits à réformer cette première idée, et nous nous en tînmes à les considérer comme de simples pyramides.
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Jusqu'ici nous n'avions pas porté notre atten-
tion sur la gangue de marne, au milieu de laquelle se trouvent les pyramides, lorsqu'ayant par hasard brisé un morceau de cette gangue, nous vîmes s'y déterminer de nouvelles faces triangulaires striées qui semblaient correspondre. à celles de la pyramide que nous en avions déjà retirée. Avec de la précaution nOUS remarquâmes que chacune de ces faces appartenait à d'autres pyramides semblables, à la première, et nous observâmes que toutes ces pyramides se touchaient par leurs faces. Nous cherchâmes à déterminer si cette nou-
velle manière d'être de nos formes régidières
était constante, et l'examen atten tif des gangues de toutes les pyramides que nous trouvâmes ensuite, nous donna la certitude des fititssniians 1.. Qu'il n'y a aucune différence de ria' iiire entre la marne environnante et celle de ,la pyramide, que l'une et l'autre sont évidemment calcaires, puisqu'elles contiennent 84 parties environ de carbonate de chaux sur i oo , et que toutes deux renferment des empreintes de coquilles. 2°. Que ces pyramides, disséminées dans la
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