Journal des Mines (1809, volume 25) [Image 126]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

240 SCIENCES ET 4.11TS. laire , entourée de montagnes porphyritiques. Sur ce por.

phyre base de grunstein et de phonolite , repose du basalte et de Pamygdaloïde poreuse. La hauteur absolue du sol de la vallée, est de 2277 mètres. C'est sous le la ville de Mexico, sur-tout entre cette ville parallèle de et celles de Cordoba et Xalappa , que parait un groupe de montagnes qui rivalisent avec les cimes les plus élevées du globe. Ces montagnes colossales , presque toutes volcaniques, sont le Popocatepetl ou le grand volcan de la Puebla (5400 mètres), PIztaccilmalt ou la Sierra Nevada ( 4786 mètres ) , le Citlaltepetlou le Pic d'Orizaba, (5295 mètres), et le Naul;catn7 patepetl ( 4089 mètres )..Les:hauteurs ajoutées en parenthèse sont les résultats des mesures de M. Humboldt. Il est très-curieux d'observer que ces,srancles hauteurs , aulieu de former la crête de la Cordillre.d'Anahuac , et d'en.suivre la direCtion ( qui est du S. S E. au N. N. O.) , sont au contraire placées s'ur une ligne qui est perpendiculaire à la grande cliaine des montagnes. Les cimes mexicaines qui S'élèvent au:dessus de la région des neiges perpétuelles sont toutes contenues dans une zône étroite entre les 180. 59'. et les 19°. 12' ..de latitude boréale zône que l'auteur appelle le parallèle des grandes ha. uteurs. En des côtes de la Merldes Antilles , on trouve de l'Estpartant à l'Ouest, sur la même ligné , le Pic d'Orizaba , les deux volcans.de la Puebla , le Nevado de Toluca., le Pic de le volcan de Olima. Le nouveati.volcan Tancitaro,,, et de Jorullo sorti de terre dans là nuit.d.u. 29 septemhre 1759, à 36 lieues des

  • Côtes de l'Océan pacifique, et 'éte.vé de

517 mètres surle,ni3 v.eàu des plaines voisines, s'est placé exactement surie par,a1: lèle des anciens volcans mexicains..

JOURNAL DES MINES. N°. 148. AVRIL 1809.

ADDITION AU

MÉMOIRE SUR L'ARR-AGONITE. Par M. H AuY.

DANS mon Mémoire sur l'Arragonite (i), j'ai fait connaître une observation qui, au premier coup-d'oeil , semble favoriser l'opinion, que la forme primitive de ce minéral pourrait être déduite du rhomboïde de la chaux carbonatée. Elle consiste en ce que , si l'on combine avec

la face P (pl. K,fig. 1) de ce rhomboïde

une autre face qui résulterait du décroisse]) ment D (2), ces deux faces feront entre elles un angle d'environ 1280 égal à la plus grande (1) Ce Mémoire a été inséré dans le n.. 136 de ce Journal.

(a) L'effet de ce décroissement se borne ici à l'arête D, et à. son opposée. Les autres bords inférieurs sont censés rester intacts. Chacun des signes de décroissemens que trouvera dans ce Mémoire, se rapportera de même au bord ou à l'angle désigné sur la figure par la même lettre.

Volume 25.