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SUR ILUSIEURS VARI.ETS
NOUVELLES D'ACIER.
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son rapport, que des crochets destinés à tont.ner l'acier , ont aussi bien résisté que ceux en acier fondu ordinaire ; que deux morceaux trempés ne se sont pas trouvés aussi durs que l'on devait s'y attendre et qu'un burin à couper le fer forgé et la croûte du fer fondu, s'est émoussé un peu plus vite ; mais qu'un marteau en fer, armé de cet acier et trempé, a pu refouler , en frappant, le taillant du burin sans en être marqué ; enfin' que deux des outils cités ci-dessus ont été formés avec plusieurs. morceaux du même acier , soudés entre eux, soit à plat, soit bout à bout, et avec beaucoup de ,facilité. M. Rosa, fils aîné, a aussi essayé cet acier et en a porté un jugement analogue (1). M. Gengembre a fait faire avec de l'acier
gers , dont les principales étaient de venir former en France un établissement ou de donner Ja description de ses procédés.
coins, dont l'un a servi à frapper 65000 pièces de cinq francs ;- ce coin a beaucoup mieux résisté et a conservé un plus beau poli que ceux en acier cémenté ordinairement en usage.
Commissaires se borneront à examiner en détail.
fondu, envoyé par le même fabricant, des
Pendant que l'on faisait ces expériences
le Conseil d'Administration de la Société ayant reçu des renseignemens favorables sur l'éta-
blissement de l'auteur de cet envoi, l'a fait engager à concourir au prix , en lui faisant connaître les conditions relatives aux étran(1) Il l'a jugé égal en bonté à l'acier fonda anglais ; il l'a soudé parfaitement , acier sur acier, en une seule chaude il lui a donné à la main un beau poli sans cendrure : cepen-
dant il a trouvé Ce poli un peu blanc, et a observé à la loupe, dans les cassures , des points brillans qui , malgré sa bonté , laissent quelques doutes sur son entière homogénéité.
Ce fabricant a répondu que sa situation
actuelle , ses occupations et l'intérêt de sa fis-
mille ne lui permettaient pas de profiter de l'invitation flatteuse de la Société ; que soit principat but avait été de lui faire connaître que la France pouvait se passer de l'Angleterre pour une matière aussi nécessaire aux arts et
pouvait la trouver chez une nation alliée
unie au grand Empire par les liens de l'amitié et de la reconnaissance (1). Cet habile fabricant n'ayant point donné des preuves suffisantes de l'authenticité d'origine
des aciers qu'il a envoyés , et n'ayant pas rempli les conditions nécessaires , comme étranger, pour être admis au concours, vos (1) Cet artiste, qui est le même que celui cité no, 6,
à l'occasiofl des variétés d'acier, a, depuis le jugement cidessus prononcé par la Société d'Encouragement pour l'acier fondu , envoyé au Conseil des Mines de très-beaux échantillons des aciers fondus ordinaires et des aciers fondussoudables qu'il fabrique, et dont il a formé un dépôt à. Paris, chez M. Mayor Joly, rue de la Poterie-St.-Jean, no. Marais. L'acier fondu ordinaire est à 8 fr. le kilogr. et celui fondu soudable à 9 fr. Il serait à souhaiter que cet habile fabricant, qui a passé plusieurs années en Angleterre, vînt s'établir en France , il fournirait principalement aux départemens du midi, tandis que MM. Poncelet fourniraient particulièrement à ceux du nord ; les aciers fondus devien draient successivement à meilleur compte , la consommation en augmenterait beaucoup sur la surface de l'Empire et l'Angleterre ne pouvant plus en introduire dans la plus grande partie de l'Europe , ces artistes ne seraient pas dans le cas de se nuire réciproquement.