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SUR LE MI:NTIR AT, APPELi
comme une variété du minéral qu'il appelle'
auçit, et qui est le pyroxène de ma mé, et qu'il .1a désignait sons la dénomination de blattriger augit ( augit laminaire ).
thode
Ce récit m'ayant fait naître le désir d'examiner plus particulièrement le minéral dont il s'agit ,e inc rappelai qu'il y avait une variété d'au git
désigné sous le même nom dans la nouvelle
édition du Tableau nzineralogique de M. Karsten , oit elle se trouve placée entre le gemeiner
augit (pyroxène ordinaire ) et le koerniger
augit ( pyroxène .4-)ranuliforme coccolithe des -
Danois). Ce savant célèbre cite en mêmeteins l'analyse qui en a été faite par M. Kla-
proth, ce qui m'avait déterminé à placer celleci parmi les analyses du pyroxène , dans le dernier ouvrage que j'ai publié (1).
Avant d'aller plus loin , je rapporterai la description que M. Karsten a donné du
trier augit (2), en me servant de la traduction que M. Tondi en a faite avec beaucoup
de soin , d'après mon invitation. cc Sa couleur est d'un noir-verdâtre ; il se trouve en. masses , qui offrent , à certains endroits , des indices sde cristallisation , et sont disséminées dans la
roche environnante. Son éclat est vitreux et très-vif: Sa cassure ( texture ) est laminaire, et paraît être à trois directions de lames, idont l'une est parfaitement miroitante. Dans Tableau comparatif des résultats de la cristallographie et de l'analyse chimique , relativement à la classification des minéraux, pag. 77, seconde analyse. Beitrâge zur chemise/zen kenntniss der mineralkoer-
per, , von M. H. Klaproth, 4 baud, pag,. 185.
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AUGIT LAMI.NAIRE.
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les autres sens , elle est conchoïde à petites évasures. Les fragmens sont par conséquent ré,uliers niais il resterait à déterminer d'une manière précise les directions du clivage. Les pièces distinctes sont testacées-planes. Ce minéral est opaque , dur, très - aigre , et médiocrement pesant. Sa gravité spécifique est 3,o85. Placé sur un charbon ardent , sans addition , il est difficile à fondre ; réduit en petites parcelles , il se fond , à l'aide d'un souffle prolongé, en une scorie éclatante à l'extérieur , d'un vert d'olive non uniforme et opaque. Par l'addition du borax ou du sel phosphorique , il se dissout peu à peu. Sa poussière est d'un gris-cendré clair, tirant sur le verdâtre ; rougie par l'action du fou, elle passe au brun-grisâtre clair, sans perte appréciable En lisant attentivement cette description on n'y trouve rien qui caractérise nettement le .pyroxène. Les indications que donne le célèbre auteur par rapport au clivage paraissent lui avoir laissé à lui-même quelque chose à désirer , d'après la réflexion qu'il ajoute , et que j'ai citée plus haut. On verra bientôt que la description diffère , en quel-
ques points , de celle qui résulte des observations que j'ai faites sur la même substance. Mais outre que cette diversité est en général
assez légère, et qu'il inc sera facile de l'expliquer , dans ce qu'elle a d'important ; la citation donnée par M. Karsten , de l'endroit où se trouve la roche qui renferme la substance dont il s'agit, et les détails dans lesquels il entre sur la composition de cette roche , ne laissent