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IdSISTANCE QUE.- L'AIR.'11ROUVE
était éloigné .de 5000 pieds ( environ un mille anglais ). Dans ce dessein il fit construire une. grande roue à chute supérieure ; il établit une
machine soufflante dont les pistons étaient mus par cette roue , et enfin il plaça une suite de,tuyaux de conduite, disposés en ligne
droite , pour porter l'air de la machine au haut fourneau : ces tuyaux étaient en fonte de fer, et leur diamètre intérieur était de
Quand toutes ces constructions fureutuchevées , et qu'on eut mis la première fois, l'eau sur la roue ce fut Un grand sujet de surprise, pour tous les assistans , de voir que 12 pouces.
l'air comprimé s'échappait avec vitesse par
toutes lés plus petites ouvertures, et avec une force extreme par la soupape de sûreté, tandis que, près du fourneau, une lumière exposée à l'autre extrémité des tuyaux de conduite-, n'indiquait pas le plus petit mouvement dans l'air. 1
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On boucha alors avec soin toutes les jointures ,.on chargea, peu à peu., la soupape de Sûreté , jusqu'à ce que .l'air -comprimé pût fa soulever ; et la roue (malgré une plus grande affluence d'eau ) , ralentît ellemême son mouvement et finît par s'arrêter
tout7àLfait. Quoique l'air fût ainsi côniprimé tel degré que sa force élastique fît équi-
libre à toute la puissance motrice , on n'aperçut pas le plus léger souffle à l'extrémité des tuyaux de conduite. L'idée la plus naturelle qui se présenta, fut que les tuyaux et pour étaient obstrués en quelque endroit, on mit un chat àl'em.bous'en assurer ,. chure des tuyaux près de la machine, et on
DANS LES LONGS TUYAUX DE CONDUITE. /15
lui ferma l'issue par cette extrémité : pet' cle. tems après, cet animal sortit , sain et sauf,
par l'autre bout , d'où l'on avait enlevé la buse, et il avait ainsi parcouru , sans aucun. obstacle , toute la longueur des tuyaux de conduite. On soupçonna dès -lors , pour la première fois, que la longueur du tuyau pourrait bien être la cause, jusqu'ici inconnue,
de ce phénomène singulier; et pour s'en Convaincre, M. Wilkinson fit percer -des trous, de 30 pieds en 3o pieds, dans': le tuyau de- tonduite , en commençant par l'extrémité la phiS
éloignée. Quand on vint à percer le tuyau à la distance de 600 pieds de la machine, un léger courant d'air se fit sentir , et il augmenta successivement , à mesure que les trous étaient plus rapprochés. » Il est à regretter, ajoute M. Baader -dans
une note , que pendant cette précieuse expérience , qu'il sera toujours très - difficile de répéter aussi én grand , personne n'ait songé à déterminer la loi suivant laquelle la à.ensité de l'air diminuait dans le tuyau de conduite , ce qui aurait pu se faire trèsfacilement, à l'aide de tubes de verre recourbés contenant de l'eau ou. du mercure. Rappelons ici , au reste, un fait analogue très - bien connu des mineurs, c'est que les machines qui servent à porter de l'air dans les mines ne peuvent agir qu'à une certaine distance ; que leur effet diminue progressivement quand la longueur du tuyau de conduite augmente, et que même la plus forte
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